noach
Nombre de messages : 5493 Localisation : France profonde Date d'inscription : 20/11/2006
| Sujet: « La Balad des dangereux… » Mar 11 Déc - 18:48 | |
| par Shraga Blum Le Tribunal de paix de Petah’ Tikva a autorisé lundi la divulgation d’une nouvelle affaire d’intelligence présumée avec l’ennemi. Ce n’est qu’après que la presse arabe a révélé l’affaire que le tribunal a permis de lever un peu le voile, alors qu’il avait d’abord décrété une censure sévère. Nihad Milh’am, militant du parti Balad, et secrétaire de l’Alliance des Druzes Libres, a été arrêté dimanche soir par la Brigade des Enquêtes Internationales (Yah’bal). Son arrestation fait partie de la série d’interpellations qui a concerné des hommes politiques ou journalistes qui se sont rendus dernièrement en Syrie. Parmi eux, également, Saïd Naafa, remplaçant d’Azmi Bishara, et fervent défenseur d’une rupture du pacte historique entre les Druzes et l’Etat d’Israël. Naafa a immédiatement accusé la Police de procéder à des « arrestations de type politique » et a affirmé qu’il s’agissait en fait d’un « ballon de baudruche ». Jamal Zahalka, nouveau président de Balad, parle de « provocation », et de son côté, Amir Mah’oul, l’un des responsables juridiques de la commission de contrôle des Arabes Israéliens, a écrit une lettre au conseiller juridique du gouvernement, Menny Mazouz, dans laquelle il « dénonce la gravité de ces décisions, et demande la fin des poursuites systématiques contre la population arabe, qui ressemblent de plus en plus à une volonté délibérée de délégitimer la population arabe du pays.» Il a ajouté que « l’action de ces députés et militants arabes était politique et légitime, et qu’en tant qu’arabes ou druzes, ils avaient parfaitement le droit de se rendre dans les pays frères » Effectivement, les arguments de défense ne manquent pas et sont systématiquement brandis : « racisme », « ségrégation », « absence de liberté politique », « délégitimation d’une population» etc.. Mais les derniers développements de l’Affaire Bishara ont montré de manière éloquente que les soupçons de la police se sont révélés justes, et que « l’action politique » de la plupart des députés arabes sert souvent de paravent à d’autres activités bien moins reluisantes. N’oublions pas qu’Israël est un pays en guerre, que contrairement à d’autres pays en guerre, Israël permet à sa minorité arabe de s’exprimer en faveur des ennemis du pays, y compris à travers ses représentants élus à la Knesset, et enfin, qu’aucun pays au monde ne permettrait à ses ressortissants de se rendre en pays ennemis sans son consentement, ou d’avoir des contacts avec des agents ennemis. Toutes les récentes déclarations officielles des organisations représentatives des Arabes israéliens, ainsi que les interventions et attitudes des députés arabes, ne peuvent malheureusement que renforcer l’idée selon laquelle il y a dans ce secteur de la population un réel problème de positionnement entre deux loyautés. source : aroutz7 | |
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