Alors que j’écris, voilà exactement un an qu’une orgie de violence a fait éruption dans les banlieues en France, sur une échelle jamais vue depuis des générations. A ce moment-là, ces émeutes ont été mises sur le compte de l’exclusion sociale. Depuis lors, il est devenu clair que les émeutiers ne sont pas simplement des ‘immigrants’ ou des ‘jeunes’, mais sont d’abord et avant tout des Musulmans. Quand il mettent le feu à une voiture, leur cri est souvent : " 'Allahu akhbar ! " » ('Allah est le plus grand ! )
La violence de plus est endémique et ubiquitaire. En 2005, il y a eu 110.000 incidents avec violences urbaines, dont 45.000 véhicules brûlés. En 2006, il y a eu en moyenne plus de 100 incidents par jour. Depuis que les émeutes sont supposées s’être calmé en janvier dernier, quelques 3.000 fonctionnaires de police ont été blessés. La France est délibérément rendue ingouvernable.
Cette ‘intifada à la française’ a été simplement le point culminant d’un processus qui a transformé beaucoup de banlieues en zones interdites pour la police, et de plus en plus pour les non musulmans aussi.
En particulier les galvaniseurs de foule islamistes qui sont derrière l’insurrection ont incité leurs partisans à attaquer des Juifs, qui sont désormais largement dépassés en nombre par les Musulmans en France, dans un rapport d’au moins 1 à 10.
Comment en est-on arrivé là ? Dans cette accusation dévastatrice, le cri du cœur d’un Anglais qui aime vraiment la France, mais est exaspéré par les Français, l’arrière plan de cette dépression de la société civile émerge graduellement. David Pryce-Jones a découvert l’explication dans les archives du ministère français des affaires étrangères, connu d’après son siège imposant, le Quai d’Orsay. Le corps diplomatique qui a dirigé cette institution comme un club privé – connu des initiés simplement comme ‘la carrière’ – est responsable non seulement du déclin du prestige de la France à l’étranger, mais aussi d’avoir créé les conditions de la catastrophe qui s’est produite dans le pays.
Comme tant de mauvais sorts, celui-ci a ses origines dans la mégalomanie du clan des Bonaparte. Depuis plus de deux siècles, depuis l’expédition de Napoléon en Egypte, la diplomatie française a été prise de la folie des grandeurs : l’idée de la France comme ‘une puissance musulmane’ * – phrase qui a un écho nouveau et sinistre aujourd’hui.
Des diplomates français, déterminés à dépasser leurs rivaux britanniques et allemands dans des stratégies politiques de grande puissance, étaient aussi convaincus que la France avait une mission civilisatrice spécifique dans le monde islamique. De même, leur orientalisme sentimental était entièrement compatible avec un antisémitisme institutionnel qui est documenté en détails choquants par Pryce-Jones. La montée de l’antisionisme a transformé cet antisémitisme d’un simple préjugé, peut-être odieux mais marginal en politique étrangère, en un miroir déformant qui a motivé et renforcé les jugements erronés et mortifères qui ont conduit la France à sa situation difficile actuelle.
la suite.....
http://www.resiliencetv.fr/modules/news/article.php?storyid=1682