L'enterrement du dernier poilu...

C'est important de nommer, enfin au moins d'essayer. De ne pas tout confondre.
Changé ? Cette idéologie monstrueuse est toujours revendiquée. En Lettonie, les nazis sont considérés comme des héros. Dimanche 3000 personnes participaient à une manifestation à Riga. Pour le dire bien haut.
Article ici


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bernadette a écrit:

C'est important de nommer, enfin au moins d'essayer. De ne pas tout confondre.
Changé ? Cette idéologie monstrueuse est toujours revendiquée. En Lettonie, les nazis sont considérés comme des héros. Dimanche 3000 personnes participaient à une manifestation à Riga. Pour le dire bien haut.
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les lettons ont donné des soldats à l'allemagne - ils étaient nazis, antisémites.

ça me fait penser au film vent d'est. Des russes sous uniforme allemand passent au lichtenstein durant les derniers jours de la guerre pour échapper à l'armée rouge. Ils rencontrent des membres de la CIA qui leurs disent qu'ils ne faut jamais avoir raison trop tot. Ils ont bien fait de se battre contre le communisme mais se sont trompés d'uniforme...

Lettonie : il y avait eu cet article en 2005.
Je n'ai pas vu le film dont tu parles. Une amie l'avait beaucoup aimé.

clarahontas le retour a écrit:

ça me fait penser au film vent d'est. Des russes sous uniforme allemand passent au lichtenstein durant les derniers jours de la guerre pour échapper à l'armée rouge. Ils rencontrent des membres de la CIA qui leurs disent qu'ils ne faut jamais avoir raison trop tot. Ils ont bien fait de se battre contre le communisme mais se sont trompés d'uniforme...

ils se sont trompé surtout d'époque ; et d'amis. Trop facile de collaborer avec les pires, je me souviens de ce film - j'ai regretté qu'ils soient admis au lichtenstein, j'aurai aimé qu'ils soient fusillés.

J'aurai pu, à l'époque, appuyer sur la gachette je crois.

Tant de gens ont donné leur vie pour en sauver d'autres, pour sauver la Patrie, tant de gens ont refusé la collaboration, et ils n'étaient pas des héros. Les républicains espagnols engagés dans l'armée de Leclerc, dans la résistance, les italiens, les polonais, ils n'étaient pas des héros, seulement des humains qui avaient des principes.

Ne pas être du côté de la cognée, est-ce donc si difficile?

A la fin du film la majorité finie fusillée pendant le retour en russie. Tu as été exhaussée.

clarahontas le retour a écrit:

A la fin du film la majorité finie fusillée pendant le retour en russie. Tu as été exhaussée.

Tu sais, Staline a envoyé dans des camps en Sibérie les soldats russes fait prisonniers par les allemands. Alors si tu t'imagines qu'il allait avoir pitié pour des vrais traîtres....
Les soldats russes prisonniers allaient dans des camps de concentrations, mon père s'est retrouvé avec un russe à la mine de charbon ; il refusait de travailler, mettait la tête sur la pelle pour recevoir les coups, et disait, "ivan ne va pas travailler" - oui les russes s'appelaient tous Ivan, les juifs Sarah ou Israel je crois. Et après les camps de concentration, cette ordure de Staline les envoie en Sibérie. Tu imagines?
Ils s''étaient rendu, au lieu de mourir. C'était leur seul crime.

Les Lettons?
Ils furent comme leurs cousins lithuaniens, des nazis. A Riga, apres le debut de l'Operation Barbarossa (invasion allemande de l'URSS), la population male de Riga se constitua spontanement en commandos de chasse et tuerent a coup de matraque des milliers de Juifs. L'arrivee de l'armee allemande mit fin a ce pogrom, mais les Juifs de Lettonie n'existaient plus a la fin de 1941.
Les Lettons ont fourni d'importants contingents a la SS. Aucun n'etait des "malgre nous".

A la fin de la guerre, les autorites sovietiques envoyerent indistinctement en Siberie les prisonniers de guerre allemands, italiens, hongrois, roumains ou baltes, mais aussi leurs propres prisonniers consideres comme des traitres, mais surtout pour qu'ils ne puissent raconter a la population russe l'incurie qui regnait sur le front. Les volontaires de l'armee Vlassov furent eux aussi expedies en Siberie. Et de nombreux Juifs se retrouverent aussi dans ces memes camps, parmi eux de nombreux Juifs hongrois travaillant dans les Compagnies de Travaux Forces (Munkaszalgalot) q\et qui tomberent aux mains de l'Armee Rouge.

Je connais un Israelien d'origine hongroise qui a mis 3 ans pour se sortir de ce guepier. Mais il a laisse derriere lui des centaines de compagnons d'infortune.

Georges,

Tout ce que tu écris prouve bien que le brassage des populations à l'époque sut sacrifier des vies entières bien au-delà de ce que chacun peut en saisir toute l'horreur.

Pour ma part, la souffrance infligée arbitrairement pour faire passer au goulag ces gens qui après guerre auraient du rentrer chez eux, je l'ai découvert justement par des reportages diffusés par ARTE.