steph sort de clinique aujourd'hui

que va t elle faire à la maison?

j'espère qu'elle ira bien!
ma fille semble aller mieux
après 10 ans de dépression
je suis démolie

Janine,

Tu es toujours angoissée pour ta Steph et ça se comprend, mais tu sais aussi bien que moi, que vous vous pompez mutuellement vos émotions. ( vases communiquants )
C'est une thérapie familiale qui vous serait peut-être nécessaire.

Car sans que vous vous en rendiez compte l'une et l'autre, vous mettez en place une relation affective qui s'appuie sur du chantage " inconscient " aux sentiments pour tester votre attachement mutuel.

jacqueline a écrit:

Janine,

Tu es toujours angoissée pour ta Steph et ça se comprend, mais tu sais aussi bien que moi, que vous vous pompez mutuellement vos émotions. ( vases communiquants )
C'est une thérapie familiale qui vous serait peut-être nécessaire.

Car sans que vous vous en rendiez compte l'une et l'autre, vous mettez en place une relation affective qui s'appuie sur du chantage " inconscient " aux sentiments pour tester votre attachement mutuel.

je lui ai déjà dit qu'elle avait besoin d'un psy - déjà pour savoir comment communiquer avec Steph, et quoi ne pas dire.
Aviva, comment ta fille en est-elle sorti?

Janine, j'ai une idée de "quoi faire à la maison", le ménage de Pessah ; quand elle aura nettoyé tous les placards et les livres, du temps aura passé.

Guiti,

Le mal-être peut s'exprimer de deux façons ;

la dépression, la personne se statufie à l'intérieur d'elle-même et perd toute motivation, se referme sur elle et s 'isole.

la surpression la personne au contraire se trouve en hyper activité,
n'en fait jamais assez pour fuir son état de malaise... Ce sont les par exemple les femmes atteintes de la " fièvre acheteuse " dans ces moments là, ou bien qui se lancent dans des travaux monumentaux, dans des voyages, Et qui bien entendu, ne se font pas prier pour faire le ménage de fond en comble.

Guilt,
En ce moment elle va mieux
mais j'ai trop peur de dire qu'elle s'en est sortie
Après son divorce elle est venu vivre chez nous
avec son fils
A un moment le petit vers l'age de 8 ans a pris
conscience qu'elle dormait toute la journée
gavée de somnifères!
et la souffrance du petit lui a fait prendre conscience
qu'elle devait réagir!
on a viré tous les médecins trop complaisants avec
les médicaments!
maintenant elle travaille elle fait des projets
bien qu'elle soit encore très jolie
elle n'a personne et vit chez nous
avec le petit!
je pense qu'elle n'est pas assez solide pour
avoir une relation avec qquelqu'un!

guitl le menage est prévu et refaire sa chambre aussi

mais il faut absolument qu'elle trouve un travail pour etre comme tout le monde

Aviva,

C'est normal que l'on ne puisse vivre une séparation facilement surtout lorsqu'elle s'accompagne du syndrome d'abandon doublé de culpabilité pour n'avoir pas " su se faire aimer "... J'y suis passée à un âge tardif, et j'ai réagis en m'éloignant du monde qui était autrefois le mien et avec lequel je me sentais en total décalage.

Maintenant, si ta fille se passe de camisole chimique et peut vivre normalement en affrontant les difficultés pour les surmonter, dis-toi bien qu'elle se sortira " grandie " de cette épreuve.

Pour ma part, j'étais autrefois très dure avec moi-même comme avec les autres pour ne pas comprendre ceux et celles qui selon moi " se laissaient aller '. Depuis que j'ai fait exactement pareil, je suis forcément devenue plus compréhensive à l'intérieur de moi-même pour les êtres en souffrance.

adm-janine a écrit:

guitl le menage est prévu et refaire sa chambre aussi

mais il faut absolument qu'elle trouve un travail pour etre comme tout le monde

tu te bloques sur "trouver un travail pour être comme tout le monde", mais elle est comme tout le monde, c'est à dire au chômage. Tu ne lis pas les journaux?
Il faut pour commencer qu'elle arrive à vivre sans médicaments, pardon, sans TROP de médicaments.
Je prenais à une époque du temesta pour dormir, et j'ai réalisé un jour que si j'oubliais ce foutu cachet, alors que le toubib m'avait dit que depuis le temps que j'en prenais, il ne me faisait plus d'effet, j'étais comme folle.
Le mieux, c'était ma mère, (zal) qui prenait le même cachet,mais ne lisait pas de journaux en français, et en yiddich on ne parlait pas de ce genre de chose. Elle a arrêté son témesta en une fois, sans problèmes, sans se poser la question intellectuelle "comment vais-je dormir".
Elle a dormi. Les journaux en yiddich sont plus reposants que les journaux français, c'est ce que je me suis dit à l'époque. Moi je n'ai pas dormi mais j'ai fait avec.
Ce que je veux dire, c'est que ta fille se pose trop de questions, et que tu ne sais pas y répondre, qui saurait? elle veut des certitudes, qui en a? qui sait par quoi commencer, dans son cas, le travail, l'arrêt des cachets?
Commencer par se lever le matin comme si on allait au travail, c'est à dire à 7h du matin, même si c'est pour rester à la maison ?
Comment fait-on pour arrêter les cachets?
Aviva, si tu as un truc...

Et si elle t'accompagnait au travail, rentrait en métro, vous discutez en voiture, écoutez la radio, elle fait un tour dans la galerie marchande avant de prendre le métro...fait chaque jour un tour à l'anpe voir s'il y a des annonces, l'essentiel étant de sortir de chez soi parce que c'est déjà un très très gros effort, je le sais, c'est même quelque chose qui semble insurmontable, le simple fait de s'obliger à quelque chose.

Guiti,

Oui tu as parfaitement raison. Qu'est-ce qui est " normal " et qui ne l'est pas par les temps qui courent ? et même autrement.

C'était maman qui me disait sans cesse que je ne faisais pas " comme tout le monde " et moi de lui répondre : " c'est que justement je ne suis pas tout le monde ". Mais plus elle ma mettait la pression, plus je m'enfonçais pour ne plus avoir du tout confiance en moi.

petit conseil très humblement:
je n'ai jamais rompu le dialogue
même quand elle était injuste et méchante
ou irresponsable(7000 EUROS DE DETTES)
j'essayais de faire des projets
si elle voulait bien m'écouter
je lui démontrais que les médicaments étaient la cause
de son malheur
elle me les confiait et je lui donnais sa dose
chaque jour!
ça évitait qu'elle finisse une paquette complète
certains soirs!
Janine ne perd pas courage
si tu savais comme ma fille revient de loin!

aviva, nous en sommes à 12 ou 13 tentatives de suicide, alors tu sais...

Janine
j'ai eu tout : suicide à l'eau de javel
aux médicaments
et scarifications sur le corps pour se punir!
ne perd pas espoir quelquechose de fort la retient
en vie car elle n'est pas morte grâce à Dieu!
est elle capable de travailler?
pas sûre car un nouvel echec ne serait pas bon!
Dis lui tout le temps qu'elle est magnifique
et formidable
toi qui est bien intégrée dans le milieu juif
ne peut on l'appeler pour lui proposer
du bénévolat
ne peux tu lui trouver un petit boulot dans la communauté
même bénévole
Ta fille appelle au secours
mais ne veut pas mourir!
tu verras tu vas la sortir de là!

mon seul lien avec la communauté c'est internet!!!je ne connais pas du tout de juifs!

un forum comme le tien
c'est pas rien!
A partir de là met ton orgueil dans ta poche
et ton mouchoir par dessus et va bousculer
la communauté!
Après tout tu ne demandes pas de fric!
je suis sûre que du bénévolat valorisant
lui ferait du bien (sortir voir du monde ...ect)
donnes nous des nouvelles!!

aviva a écrit:

un forum comme le tien
c'est pas rien!
A partir de là met ton orgueil dans ta poche
et ton mouchoir par dessus et va bousculer
la communauté!
Après tout tu ne demandes pas de fric!
je suis sûre que du bénévolat valorisant
lui ferait du bien (sortir voir du monde ...ect)
donnes nous des nouvelles!!

j'ai dit à Janine d'écrire au maire de Paris - dans le fond, c'est le premier magistrat de la ville, on peut faire appel à lui. Tu l'as fait, Janine?

elle est sortie et ça se passe tres mal, elle a une crise d'angoisse de se retrouver à la maison loin des medecins,, elle a peur de rechuter comme les autres malades qui etaient avec elle à la clinique, je suis un peu dépassée

tu me liras quand tu reviendras

c'est normal là bas elle était dans un cocon là elle reprend contact avec la dure réalité de la vie, courage

elle veut chercher une place de caissiere à mi temps dans le quartier , pour commencer

en tout cas je suis contente , elle ne parle plus de son ex il l'a trop déçue, mais elle a peur de le rencontrer, peur physique