adm-janine Admin
Nombre de messages : 147666 Age : 77 Localisation : paname Date d'inscription : 19/11/2006
| Sujet: affaire al dura suite Mar 29 Avr - 11:29 | |
| La journaliste et écrivain, Elisabeth Lévy, et l’historien, Gil Mihaely, reviennent sur l’affaire Al-Dura. La mise en cause du reportage de Charles Enderlin sur la mort de ce petit garçon a fait grand bruit. Elisabeth Levy, accuse « les médias de façonner non seulement notre “vision du monde” mais notre regard tout court ». Philippe Karsenty, qui s’acharne depuis des années à prouver que le reportage était un montage qui falsifiait le véritable scénario, c’est-à-dire que le petit garçon a été touché non pas par des balles israéliennes mais bien par des balles palestiniennes, est considéré comme un « fou ». Après l’avoir rencontré, la journaliste indique : « Il m’est apparu que refuser de voir ses documents était intenable. De plus, la répugnance de France 2 à montrer ses rushes et la susceptibilité voire l’énervement de nombreux journalistes dès que le nom de Mohamed Al Doura était prononcé finissait par être suspect (et par éveiller mon esprit de contradiction). » Ainsi, elle recense les éléments les plus probants et note : « Nous ne pensons nullement que Charles Enderlin s’est prêté à une mise en scène puisqu’il se trouvait à Ramallah quand son caméraman filmait à Gaza. D’ailleurs, nous ne pensons rien. Nous n’avons aucune thèse. Nous constatons simplement que nous ne voyons pas sur ces images ce qu’on nous dit qu’elles montrent. » « Quand on prétend accepter le débat, le refus d’entendre les arguments de ceux qui ne pensent pas comme nous est un aveu de faiblesse. Nous nous sommes trompés. Quelle que soit l’estime que mérite Charles Enderlin, il a pu se tromper aussi. Et peut-être est-il la première victime d’un dogme de l’infaillibilité médiatique qui dépasse sa personne. A refuser avec constance d’envisager cette possibilité, il ne fait que renforcer les soupçons. Jusque-là, nous avons vu ce que nous croyions. Maintenant, nous ne croyons rien. Nous ne savons pas. Et nous voulons savoir », estime Elisabeth Lévy. Mohammed Al-Doura et le parti des médias (Le causeur)
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