Le 23
- Dans Jérusalem, tension et appréhensions aujourd'hui: à quel Arabe de Jérusalem peut-on encore faire confiance? 18 tués depuis la début de l'année. La loi ne permet pas aux employeurs de vérifier si un candidat à un emploi a un passé de délinquant civil ou de sécurité. Donc, le risque est total. Et la mobilisation de l'extrémisme islamique utilise ces éléments instables car une seule cause importe: tuer les Juifs, puisque c'est selon eux la volonté de Allah et ce que le Qoran demanderait explicitement.
Ce qui est sûr c'est que les Arabes d'Israël peuvent aller partout en Israël sans aucun risque pour eux et, par contre, un Juif qui s'égare dans une zone à population arabe court de grands risques pour sa vie. Et cela devient un fait normal, moral même pour les Juifs du "camp de la paix", partisans de la politique anti-israélienne.
- Le second vécu du jour c'est la visite de Obama. Nul n'est dupe et tous les commentateurs le disent: après Sarkozy, le Premier ministre britannique, voici Obama, chacun disant des magnifiques paroles mais avec deux bémols. Le premier est : maintenant que je vous ai anesthésiés par ces bonnes paroles, je vous informe que je suis partisan de la thèse palestinienne qui est la partition d'Israël et de Jérusalem, l'interdiction de construction dans certains quartiers de Jérusalem, l'arrêt de l'occupation des Juifs sur leur terre ancestrale, etc. LE même scénario à chaque fois. Et les hommes politiques israéliens applaudissent car ils veulent surtout avoir la porte ouverte auprès de ces grands.
Le second bémol: les commentateurs disent tous que Obama -comme les autres- ne vient ici que pour influencer l'électorat juif américains et qu'ensuite il fera même le contraire de ce qu'il dit, sans aucun scrupule. Et les précédents aussi.
En somme, le public israélien ne réagit guère à tous ces MOTS-MAUX.
Le second journal du pays a même donné le feu vert à son caricaturiste pour un dessin cinglant envers tous les politiciens confondus: Péres y dit à Obama: "j'ai entendu dire que votre père est musulman" (sous entendu on ne peut donc guère vous faire confiance car vouis êtes lié dans vos racines intérieures), et Obama rit et renvoie à Pérés: "j'ai entendu dire que votre mère est arabe". Boum!
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