steph est partie de l'hopital !

elle a signé une decharge et elle est rentrée à la maison, tout est comme avant!je desespere

il faut que je m'endurcisse

adm-janine a écrit:

elle a signé une decharge et elle est rentrée à la maison, tout est comme avant!je desespere

tu as le droit de la faire interner ; il suffit de deux certificats médicaux, tu le sais certainement.
Le prétexte c'est quoi? je croyais qu'elle voulait aller à l'hosto? c'est du baratin il faut que tu sois consciente.Elle refuse de se faire soigner. Ne lui donne pas d'argent, seulement la nourriture, ça suffit. Pas un sous.

ce qu'on a "gagné" c'est qu'on sait quel traitement ils lui ont donné donc elle l'a fait prescrire par son generaliste

tu ne pourra pas seule la gérée , elle à déjà du mal à reconnaitre qu'elle va pas bien,ce que je craint c'est qu'elle t'entraine dans sa chute, Guitl à raison tu dois la mettre en hdt(hospitalisation à la demande d'un tiers)
Je sais que c'est plus facile à dire qu'à faire, que tu l'aime, et que c'est complexe, mais je pense que c'est nécessaire pour vous deux.
garde courage,ont est avec toi

Je préconisais une thérapie familiale car un médiateur devient indispensable pour permettre à la mère et à la fille de prendre un peu de recul pour exprimer chacune leur difficulté respective à gérer cette situation.

C'est le seul moyen pour que Steph puisse prendre conscience de tout ce que tu vis toi-même d'angoissant Janine.

La camisole chimique soigne les effets mais pas la cause.

jacqueline a écrit:

Je préconisais une thérapie familiale car un médiateur devient indispensable pour permettre à la mère et à la fille de prendre un peu de recul pour exprimer chacune leur difficulté respective à gérer cette situation.

C'est le seul moyen pour que Steph puisse prendre conscience de tout ce que tu vis toi-même d'angoissant Janine.

La camisole chimique soigne les effets mais pas la cause.

quel médiateur? ça n'existe pas en médecine - Steph est majeure, sa mère n'a pas accès au dossier. Elle a essayé.
Tu ne soignes pas les causes sans médicaments, mais sans être obligé d'en prendre 17 par jour. Les causes elle les connait. Ce n'est pas être consciente qui arrange les choses, j'ai l'impression.

Guitl,

La psyshothérapie familiale est d'un " fonctionnement différent " que la psychothérapie individuelle, et le psychothérapeute dans ce cas, sert de" médiateur " en invitant les membres de la famille à se parler comme on dit " à froid "....

c'est à dire sans que l'émotionnel vienne noyer le mental.

et que ce qoit un élément de réflexion pour tous.

Car la plupart du temps nous écoutons l'autre en utilisant des filtres.
( il dit ça, mais derrière que veut-il bien exprimer ? )

Ce n'est pas ce que notre proche nous dit que nous " entendons " mais le sens à donner à ses paroles... Ce qu'il y a " derrière ".... autrement dit, ce que nous voulons bien entendre pour souffrir davantage !

On retient toujours ce qui nous a déplu d'entendre, alors que l'on ne voit pas ce que nous même avons dit en amont pour en arriver là.

Je dis bien intentionnellement " le médiateur " car les séances ne ressemblent en rien ave la thérapie de groupe où seuls ceux qui souffrent d'une même pathologie se retrouvent pour témoigner de ce qu'ils vivent.

J'en donne pour preuve ce qui est le plus fréquent.

La mère dit à sa fille ce qu'elle ne doit pas faire....
et tout de suite cette dernière pense que sa mère est " contre elle "
et ne cherche qu'à la contraindre, ou encore mieux " à la culpabiliser "

Voilà comment fonctionne le " filtre de la compréhension " qui vient émailler la distorsion relationnelle.

Quand on me parle de maladie mentale pour une maladie psychique,
de " dépression nerveuse " alors que la dépression est avant tout émotionnelle, je ne peux pas adhérer à certaines pratiques en psychiatrie. pour y avoir goûté moi-même pendant 5 mois en 2005.

Je n'y ai trouvé aucune bienveillance à l'égard des malades regardés de haut par les chiens de garde qu'étaient les infirmières.

J'avais une voisine de table qui prenait tellement de médicaments qu'elle tremblait sans cesse. Et comme elle ne parvenait pas à peler sa pomme, je la luis épluchait. Mais sans me méfier, la première fois, je me suis fait enguirlandet tout haut devant tout le monde du réfectoire parce que je devais laisser la personne se débrouiller toute seule, que je n'avais pas à intervenir.

Les humiliations en public étaient fréquentes et le psychiatre n'avait pas plus d'humanisme en lui. Aucun respect pour les malades que l'on infantilisait à tour de bras.

Quand je suis rentrée chez moi, j'étais encore plus mal en point.
Et j'ai du attendre de rentrer dans un centre de chimio pour mon cancer, pour me sortir de ma dépression, pour avoir été autrement considérée.

Une équipe médicale pleine de sollicitude, de gentillesse et beaucoup d'amitié échangée entre malades, jusqu'àu leur mort pour certains...

Patience, écoute bienveillante, respect voilà ce qu'il manque dans le unités psychiatriques.

Jacqueline, j'ai l'impression à la fin qu'elle manipule sa mère - elle lui fait du chantage.
Et puis une thérapie familiale avec une "gosse" de 30 ans...j'imagine, en plus, que Janine a vu toutes les possibilités. Depuis le temps...

pour le fruit à peler à l'hôpital, il fallait en effet que tu n'infantilises pas ta voisine. Qu'elle se débrouille.

le pire c'est que tout le monde me dit qu'elle est malade à vie, donc impossible pour elle d'avoir une vie normale
guitl tu as raison depuis 16 ans j'ai tout essayé, mais alors tout!
ce soir je me sens crevée je pense que je vais aller me coucher tres tot sans diner car je n'ai pas faim et je me sens crevée
quand elle pleure la nuit dans son lit, j'entends tout et ça m'arrache le coeur
au fait elle va toujours plus mal la nuit

adm-janine a écrit:

le pire c'est que tout le monde me dit qu'elle est malade à vie, donc impossible pour elle d'avoir une vie normale
guitl tu as raison depuis 16 ans j'ai tout essayé, mais alors tout!
ce soir je me sens crevée je pense que je vais aller me coucher tres tot sans diner car je n'ai pas faim et je me sens crevée
quand elle pleure la nuit dans son lit, j'entends tout et ça m'arrache le coeur
au fait elle va toujours plus mal la nuit

TOUT LE MONDE VA PLUS MAL LA NUIT -
c'est le noir, la solitude. Même à deux, quand ton compagnon ou ta compagne ronfle à côté de toi, et que tu ne peux le réveiller pour lui communiquer ton angoisse.

Guitl,

Tu m'as lue et pourtant tu inverses les rôles. Ce n'est pas moi qui infantilisais ma voisine de table, devenue aussi très proche car nous étions du même âge, mais bel et bien l'infirmière qui la poussait à peler sa pomme devant tout le monde. C'était odieux, alors que cette femme tremblait comme une feuille à cause de son traitement.
Nous avons même eu un " pensionnaire " qui s'est sauvé pour ne plus supporter les humiliations.

quand je lis tous ces messages sur ta fille janine dès fois j'ai l'impression qu'il y a des claques qui se perdent!

jacqueline a écrit:

Guitl,

Tu m'as lue et pourtant tu inverses les rôles. Ce n'est pas moi qui infantilisais ma voisine de table, devenue aussi très proche car nous étions du même âge, mais bel et bien l'infirmière qui la poussait à peler sa pomme devant tout le monde. C'était odieux, alors que cette femme tremblait comme une feuille à cause de son traitement.
Nous avons même eu un " pensionnaire " qui s'est sauvé pour ne plus supporter les humiliations.

tu ne sais pas ce que veut dire se débrouiller se démerder?
tu ne sais pas ce que c'est satisfaisant d'arriver à faire (mal) ce que les autres font bien?
tu voulais que ta copine soit dépendante de toi?
"sans moi elle ne pourrait pas manger sa pomme"?

clara pourquoi tu dis ça?

que ça aurait peut être fait du bien a ta fille....

adm-janine a écrit:

clara pourquoi tu dis ça?

parce qu'elle le pense ; en fait, tu veux que d'une seule voix nous t'approuvions?
Ta fille est malade, c'est vrai, ce qui ne veut pas dire que tu agis avec discernement en ce qui la concerne.

clarahontas le retour a écrit:

que ça aurait peut être fait du bien a ta fille....

ça fait du bien à des tas de gens, ça réveille. Sauf quand ils sont sourds. Je connais quelqu'un comme ça ; quand j'approuve, je suis écoutée, si je dis "non", j'ai affaire à une sourde. A part hausser les épaules, c'est tout ce que je peux faire.

Guitl,

Si tu connais mieux que moi ce que j'ai vécu pour parler comme tu le fais je te laisse donc continuer sur ta lancée et me taxer de tout ce que tu voudras. De tout façon, ce n'es pas la première fois que tu phantasmes sur ma propre histoire.
A se demander si un séjour en psychiatie ne serait pas souhaitable pour toi pour que tu te rendes un peu compte...
Mais c'est vrai que pour les autres, c'est le rêve !

Quant à moi, je ne te taxerai jamais de méchante, mais je n'hésite pas à te dire que tu ne peux pas t'empêcher de blesser les gens qui ne pensent pas comme toi.

mais je lui ai donné une giffle la semaine derniere tellement j'etais à bout!

moi je l'enverrai faire du volontariat dans un pays du tiers monde pour lui montrer qu'il n'y a pas que son nombrile et qu'il y a plus malheureux qu'elle.

Clarahontas,

Je ne peux abonder dans ton sens, car dire de pareilles choses me fait de la peine, c'est toujours ce que j'ai entendu quand je sombrais...

On ne me téléphonais pas pour me parler gentiment comme si de rien n'était, mais toujours pour me faire la morale, ou me dire que je n'avais pas à me plaindre de ma vie contrairement à beaucoup....

Le pire, c'était lorsque les gens se comparaient à moi en me disant qu'avec tout ce qu'ils avaient du supporter, ils auraient bien pu tomber aussi en dépression, mais qu'eux avaient de la dignité; de la volonté et de la force de caractère ( un peu comme Guitl )

Alors que la dépression est justement la maladie de la volonté.

Comme je disais, je ne cessais de tourner en rond dans ma prison mentale sans trouver d'issu pour en sortir.

Et ce n'est pas de ma propre volonté que je m'en suis sortie comme je l'ai déjà dit.... puisque je le dois à mon cancer en 2006 grâce à l'Ecoute bienveillante, le respect et l'amitié en partage avec l'envie de me rapprocher davantage des malades en fin de vie quand ceux-ci avaient besoin de se confier à moi. Quel cadeau !

Tu sais Clarahontas,

Tu peux te donner corps et âme à une cause et avoir beaucoup d'humanisme en toi et tomber malgré tout dans la dépression.
Il n'y a pas de règle, car nous sommes tous différents face à l'adversité.

En tout cas, je privilégierai toute ma vie ce pour quoi je suis devenue éducatrice.

L'amour, le respect et l'encouragement en regardant le bon côté des choses avant de voir l'inévitable mauvais côté.

C'est une chose que j'ai mise en pratique à l'OSE aux Bruyères ( maison médicalisée ) où nous avions des enfants anorexiques. Alors que la première chose à faire était de libérer l'enfant de sa peur de ne pas grandir ni grossir, en le faisant se servir lui-même à table en veillant à ce qu'il n'en prenne pas trop ( par jeu ) car il devait être responsable de ce qu'il avait pris et devait terminer. Autrement dit, nous faisions tout l'inverse de ce que l'enfant connaissait à la maison.

Et si janine n'était pas là elle ferait comment?? Elle serait peut être obligée de se bouger un peu au lieu de profiter du systeme...