Monsieur le Président, le 4 juin, dans un important discours au monde musulman, prononcé au Caire, vous affirmiez qu’il est « indéniable que le peuple palestinien – dans ses composantes musulmanes et chrétiennes – a souffert pour obtenir une patrie ».
Puis, vous avez affirmé que, « durant plus de 60 ans, les Palestiniens ont enduré la souffrance des personnes déplacées » et les « humiliations quotidiennes – grandes et petites – qui accompagnent l’occupation ». Vous avez conclu en affirmant : « Que nul n’en doute : La situation du peuple palestinien est intolérable. L’Amérique ne tournera pas le dos à l’aspiration légitime des Palestiniens à la dignité, au développement et à un Etat qui soit le leur. »
Monsieur le Président, il y a 61 ans, les Arabes de Palestine n’étaient ni des cibles infortunées, ni des spectateurs innocents. Malgré la tragédie humaine inhérente à leur déracinement, le premier stade de la guerre d’indépendance de 1948 fut une féroce guerre civile interethnique et antisioniste, dont les Arabes de Palestine prirent l’initiative et dans laquelle ils furent les agresseurs.
Puis, à l’instigation des Arabes de Palestine, eurent lieu la guerre totale et l’invasion de sept armées arabes de métier. Résultat : sur une population totale de 600 000 habitants, 6 000 Israéliens furent tués au cours de cette guerre de 1948. Un pour cent de la population disparut. Rapporté à l’échelle américaine, l’équivalent eût été 3 millions de civils et militaires américains tués, et ce sur une période de 18 mois.
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