QUESTION 1

Quel est le pays où il y a eu le plus de justes ?


On me l'a posé, je ne sais pas y répondre.

Une page intéressante sur le site d'un lycée. Je suppose que les informations ont été contrôlées.
Tu trouveras des chiffres. Il faudrait connaître ceux de la population pour avoir une idée précise de la proportion de femmes et d'hommes reconnus Justes parmi les Nations pour chaque pays.
Si on tient compte de leur territoire, les Pays-Bas se distinguent.
C'est ici.



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Ton lien ne s'ouvre pas.

Remi, voila la liste par pays des Justes. C'est en anglais: http://en.wikipedia.org/wiki/Righteous_Among_the_Nations#Righteous_Among_the_Nations_by_country_and_ethnic_origin_as_of_January_1.2C_2008

Oh désolée, je n'avais pas vérifié. C'est corrigé. Merci Georges.


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les champions, Pologne 6 066 Pays-Bas 4 863
mais la communauté juive de Pologne a été décimée à 90% et 80% en Hollande ;
http://www.shalom-magazine.com/Print.php?id=490119
l'histoire d'un enfant juif hollandais caché ; l'horreur absolue, il était torturé par celui qui lui a sauvé la vie.

ce qui peut paraitre paradoxal, c'est bien la pôlogn,e

Janine, ce n'est pas paradoxal car il y avait avant la Shoah 3 et quelques millions de Juifs vivant en Pologne (la 3e communaute juive apres les USA et l'URSS).

En France, il y a eu peu de Justes, et pourtant 75% de la population juive de ce pays a ete sauvee. On peut expliquer cela de plusieurs facons, mais il est un fait incontestable, c'est que beaucoup de Francais ont fait des petits gestes qui sauverent, et qu'ils ne vinrent jamais s'en feliciter.

C'est possible. Même chose pour les Résistants. Les maquis organisés et les gestes partout ailleurs. Je me souviens d'une femme me racontant (sans se vanter, elle évoquait des souvenirs, il y eut celui-là) comment elle avait menti aux Allemands venus chez elle ; ils cherchaient un homme. Elle en parlait comme d'une chose évidente, normale. Ce n'était pas la peur qui marquait son récit. Mais la joie, intacte , des décennies plus tard, d'avoir pu les tromper. Il devait y avoir plusieurs menteurs dans le village, l'homme a pu fuir. C'était un maquisard.


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Les petits gestes, c'est de dissimuler des details, de mentir, de feindre d'ignorer que le voisin est un Juif, de partager son quignon de pain ou sa ration de topinambours, de prendre un gosse juif errant dans les rues, cherchant ses parents rafles, et de le confier a une organisation qui le prendrera en charge.

Pour tout cela, les Francais ne se sont jamais vantes. Ils pensaient que c'etait la seule chose a faire a ce moment la.

En Pologne, aider un Juif signifiait mettre sa vie ou celle de ses proches en peril. C'etait aussi se dresser contre un code quasiment national ou le Juif ne recevait que le sort qu'il meritait.
Aux Pays-Bas, aider un Juif c'etait enfreindre la loi publique, se mnoter anarchiste, independant, libre-penseur, toute chose particulierement detestee par les Bataves.

georges972 a écrit:

Les petits gestes, c'est de dissimuler des details, de mentir, de feindre d'ignorer que le voisin est un Juif, de partager son quignon de pain ou sa ration de topinambours, de prendre un gosse juif errant dans les rues, cherchant ses parents rafles, et de le confier a une organisation qui le prendrera en charge.

Pour tout cela, les Francais ne se sont jamais vantes. Ils pensaient que c'etait la seule chose a faire a ce moment la.

En Pologne, aider un Juif signifiait mettre sa vie ou celle de ses proches en peril. C'etait aussi se dresser contre un code quasiment national ou le Juif ne recevait que le sort qu'il meritait.
Aux Pays-Bas, aider un Juif c'etait enfreindre la loi publique, se mnoter anarchiste, independant, libre-penseur, toute chose particulierement detestee par les Bataves.

de toute manière, les français détestent obéir ; le sport national, c'est la resquille.
On a vu une fois à la télé un aristo qui avait sauvé des Juifs ; non pas qu'il était philosémite, mais il était anti-allemand.
Si les français avaient été antisémites, beaucoup plus de Juifs auraient été envoyé à Auschwitz.
L'un de mes petits cousins était en colo quand sa mère, son père, sa soeur, ont été déportés. Il ne se souvient de rien, sauf qu'une dame l'a emmené en train vers la zone libre, où il y avait une tante.
Il a fallu pour ça que la concierge, je pense, récupère le gamin, et que quelqu'un se charge du reste ; peut être que la tante avait envoyé des lettres et que son adresse avait été conservée par la gardienne?
Dommage, quand il s'est avisé de savoir le fin mot de l'histoire, la tante était décédée. Et lui était trop petit pour se souvenir de quoi que ce soit.
Je pense qu'ils sont des milliers, ainsi que le dit Georges, à avoir eu un geste qui a décidé de la vie ou de la mort d'autrui.