Le texte du Pacte d'Umar tel qu'il apparaît dans l'œuvre d'Ibn Qayyim Al-Jawziyya[1] :
« Quand les musulmans ont occupé la Grande Syrie, Omar ibn Al-Khattab a reçu une lettre de la part des chrétiens :
* Nous ne construirons pas de nouveaux monastères, églises ou cellules de moines dans les villes musulmanes ni ne nous réparerons d'anciens ;
* Nous conserverons nos portes ouvertes aux voyageurs. Nous fournirons gîte et couvert pendant 3 jours au voyageur musulman ;
* Nous n'hébergerons pas d'espions dans nos églises ou nos habitations, ni ne dissimulerons leur présence aux musulmans.
[...]
* Nous acceptons ces conditions pour nous mêmes et notre communauté et nous recevrons en retour une protection (dhimma)
* Si nous violions ces termes, nous nous exposerions aux pénalités de sédition.
Umar répondit : “signez ce qu'ils proposent, mais ajoutez deux clauses à celles qu'ils proposent. Ils ne pourrons acheter quiconque fait prisonnier par le musulmans et quiconque attaquera délibérément un musulman abandonne la protection accordée par ce pacte[2]” »
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