marine le pen et les porteurs de valises

http://tempsreel.nouvelobs.com/speciales/politique/20100309.OBS9234/marine_le_pen_qualifie_le_mrap_et_le_cran_de_porteurs_d.html

adm-janine a écrit:

http://tempsreel.nouvelobs.com/speciales/politique/20100309.OBS9234/marine_le_pen_qualifie_le_mrap_et_le_cran_de_porteurs_d.html

la phrase est bien trouvée. Je n'ai jamais supporté les porteurs de valises, c'était des traitres à la Patrie. Responsables de la mort de nos soldats. On ne prend pas les armes contre la Patrie, c'est un principe.
J'étais pourtant algérie algérienne.

guitl a écrit:

la phrase est bien trouvée. Je n'ai jamais supporté les porteurs de valises, c'était des traitres à la Patrie. Responsables de la mort de nos soldats. On ne prend pas les armes contre la Patrie, c'est un principe.

Si De Gaulle et la Résistance avaient repecté "ton principe", tu serais encore sous Vichy.

Les Français qui avaient soutenu l'indépendance de l'Algérie avaient raison de le faire.

merikh a écrit:

guitl a écrit:

la phrase est bien trouvée. Je n'ai jamais supporté les porteurs de valises, c'était des traitres à la Patrie. Responsables de la mort de nos soldats. On ne prend pas les armes contre la Patrie, c'est un principe.

Si De Gaulle et la Résistance avaient repecté "ton principe", tu serais encore sous Vichy.

Les Français qui avaient soutenu l'indépendance de l'Algérie avaient raison de le faire.

Vichy n'était pas légal ; les communistes n'avaient pas voté à l'Assemblée nationale par exemple, ils avaient été virés.
On peut manifester dans la rue, on peut voter, on ne lève pas les armes.
Les résistants s'en sont pris surtout à l'armée allemande, ils n'ont pas touché à la population civile, ils n'étaient pas fait du bois dont on fait les palestiniens.

907 députés
Seuls 670 prennent part au vote
Les 649 suffrages exprimés représentent donc 71,5 % des 907
parlementaires que comptaient les deux Chambres au début de 1940 et les
voix pour 62,7 %.

Le texte voté n'entraînait pas explicitement la dissolution des
Chambres. Qui devenaient des chambres d'enregistrement sans aucun pouvoir.
On peut dire que c'était un coup d'état, dans la mesure ou Pétain n'a pas tenu les promesses que laissaient supposer et son nom et sa gloire.

Comme De Gaulle vis à vis des pieds-noirs ; "je vous ai compris", ils n'avaient pas, les uns et les autres, donné le même sans au terme "compréhension".