« Une minute de silence pour le PS et l'UMP »

Oh oui l'idée m'a fait rire :

« C'est Georges Frêche, réélu en Languedoc-Roussillon, qui a fait hier soir le meilleur diagnostic en réclamant "une minute de silence pour le PS et l'UMP qui sont les vrais perdants de ces élections au vu de l'abstention (...) Les partis politiques sont devenus comme des étoiles, ce sont des étoiles mortes. Ils continuent de briller mais ils sont morts depuis longtemps".

Je tenais ici une analyse semblable lundi dernier. Elle se confirme à l'évidence ce lundi, même si les abstentions ont reculé par rapport au premier tour (48,81% contre 53,67%). En 2004, les abstentions aux régionales avaient été de 37,9% au premier tour et de 34,3% au second tour.

Ce qui ressort de ce scrutin en partie boycotté est bel et bien une révolte civique. Or elle n'a été que très peu analysée sur les plateaux des télévisions. Cette cécité des politiques, et singulièrement d'un PS se croyant porté par une vague rose, est très exactement ce que les électeurs leur reprochent. A la longue, cela pourrait mal finir... »

Ivan Rioufol, Répondre à la révolte civique.


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Rioufol a raison ; la différence entre ceux qui votent pour l'UMP et ceux qui votent à gauche, les électeurs de gauche sont toujours plus motivés, c'est une question d'éducation. On vote, on fait son devoir.
Les électeurs de droite sont moins motivés, c'est connu. Et il y a les indécis, qui pour le coup, étaient encore plus nombreux que d'habitude.
On a politisé un scrutin qui n'aurait jamais dû l'être ; nous avons voté pour des gus qui doivent gérer la région le mieux possible.
Et au vu de ce qu'ils ont déjà fait en région parisienne, nous ne risquons pas de voir des Lumières dans l'avenir.
Quand le maire de Paris a pris la ville, les caisses étaient pleines ; à leur grand dam ; leur étonnement. J'aimerai voir la comptabilité quand la mandature de celui-ci sera terminé.