Il s'agit de santé publique. Comme de la protection des femmes. Je ne sais pas si on a beaucoup stigmatisé les hommes homosexuels, on les a surtout soignés. Comme ceux qui se droguent.
Oui il y a des groupes à risques. Ce n'est pas un jugement moral. Il peut y avoir un lien entre maladies et habitudes d'un groupe, maladies et appartenance sociale : la tuberculose, qui n'a pas disparu, touche les plus pauvres.
Arcat n'est pas une association raciste !
« Créée en 1985, Arcat, Association de recherche, de communication et d’action pour l’accès aux traitements, est reconnue association de bienfaisance par arrêté préfectoral du 6 octobre 2003.
Elle rassemble des professionnels, médecins, travailleurs sociaux, journalistes, sociologues, psychologues, juristes ainsi que des bénévoles unissant leurs compétences au service de la lutte contre le sida et les pathologies associées.
Arcat est membre de l’Unals, du TRT-5, du Collectif Hépatites Virales (CHV), de l’Observatoire du droit à la santé des étrangers (ODSE) et de Sidaction. »
Quelques lignes éloquentes sur la place des femmes :
« Les femmes (mariées) ne sont pas considérées comme ayant des comportements à risque, mais plutôt comme vulnérables. Leur vulnérabilité tiendrait essentiellement dans la difficulté de la
négociation des rapports sexuels, notamment pour imposer le préservatif. Au Maghreb, pour plus de 55 % de cas de sida féminin, le seul facteur de risque connu serait le mariage, et la dépendance
économique ; le non-accès au savoir et à la parole sont cités comme des facteurs de vulnérabilité importants (H. Himmich et L. Imane,1995). »
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