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 article d'aldo michel mungo

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adm-janine
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adm-janine


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MessageSujet: article d'aldo michel mungo   article d'aldo michel mungo Icon_minitimeMar 22 Juin - 16:19

OPINION
12 – DU 15 AU 21 JUIN 2010 – f r.jpost.com

Alldo--Miichell Mungo

Il y a quelques semaines, l’hebdomadaire
Le Vif/L’Express titrait en couverture
“Bruxelles musulmane en 2030”. L’analyse
n’exclut pas le scénario d’une capitale
européenne devenue musulmane
dans à peine 20 ans. Pourquoi ce scénario estil
inquiétant ? Le problème n’est pas religieux,
il est politique. Ce qui est en cause,
c’est l’islam politique qui veut introduire la
charia dans notre société et transformer notre
façon de vivre. N’ayons pas peur des mots :
l’islam politique est une idéologie d’extrême
droite, fascisante, qui instrumentalise la religion
pour parvenir au pouvoir et régir la Cité
de manière totalitaire. Que se passera-t-il si
nous continuons à faire des concessions aux
barbus ? Nous vivrons tout simplement une
vaste régression sociale. Nous reviendrons
sur plus d’un siècle de conquêtes : l’émancipation
de l’individu face au clergé, l’égalité
hommes-femmes, la laïcité, la séparation de
l’Eglise et de l’Etat, la mixité, le droit à l’enseignement
pour tous, le droit au travail, la
fin des prescrits religieux, la liberté d’expression
et de pensée. En un mot, la fin des
dogmes imposés par les clercs.
Que constatons-nous dans certains quartiers
de Bruxelles ?
Une atmosphère étouffante, des pressions
et des injures visant les femmes qui ne
portent pas le voile, l’interdiction de fait des
commerces qui ne sont pas halal. C’est-à-dire
la disparition de tout commerce vendant de
l’alcool, du porc et tout ce qui est “illicite”
aux yeux des nouveaux inquisiteurs religieux.
Des écoles où les professeurs ne
peuvent plus parler du darwinisme, des croisades
ou de la Shoah sans se faire insulter.
Des mosquées qui dictent leur volonté à des
dirigeants de gauche qui, par électoralisme,
ont tourné le dos à la laïcité. Par actions disséminées,
les islamistes transforment notre
ville et introduisent petit à petit des éléments
de la charia pour tenter d’en faire une ville
musulmane. Mais il faut oser le dire : la charia
est contraire aux valeurs de notre civilisation
gréco-chrétienne. D’ailleurs, la plus haute
juridiction du continent, la Cour européenne
des droits de l’Homme, a dit pour droit le
31 juillet 2001 que la charia est incompatible
avec le régime démocratique.
Comment sommes-nous arrivés à une telle
situation ?
A partir des années 1960, des immigrés
musulmans ont été recrutés pour servir les
intérêts de l’industrie belge. Mais aucun
ouvrier n’a été déporté de force, chacun a été
payé et personne n’a été retenu contre son
gré en Belgique. Ils ont été accueillis comme
l’ont été les immigrés polonais, italiens, espagnols,
portugais, et bien d’autres avant eux.
Comme l’a été mon père. Comme l’ont été
vos pères, mères ou grands-parents. Car cette
terre est depuis toujours une terre d’immigration
et nous sommes tous des descendants
d’étrangers. Nous avons ensuite permis à ces
nouveaux immigrés de faire venir leur famille
; nous leur avons octroyé les droits et les
avantages acquis par nos aïeux ; nous avons
accordé la nationalité belge à ceux qui la
demandaient. Nous avons ouvert nos dispositifs
sociaux à des dizaines de milliers de réfugiés
; nous avons régularisé massivement les
sans-papiers, nous avons financé la formation
des arrivants et l’instruction de leurs
enfants.
Pour éviter la concentration des enfants
d’immigrés, nous avons même perdu la
liberté d’inscrire les nôtres dans l’école de
notre choix. Nous l’avons fait avec un esprit
universaliste, croyant de bonne foi que ces
immigrés musulmans souhaitaient vraiment
partager nos valeurs et notre style de vie.
La non-intégration : un droit
Mais il faut bien constater que certains
Musulmans radicaux tendent maintenant à
revendiquer la non-intégration comme un
droit. Quelques associations antiracistes ont
réussi à imposer le droit à la différence pour
les immigrés musulmans et l’obligation de
s’adapter pour le reste de la population.
Les politiciens au pouvoir sont allés jusqu’à
entériner le “multiculturalisme”, cette idéologie
hasardeuse selon laquelle des patrimoines
de valeurs complètement différents
peuvent former une société cohérente.
Aujourd’hui, la multiculturalité est désormais
rebaptisée “interculturalité”, un nouveau
concept qui signifie essentiellement que
toute croyance - aussi ridicule ou ignoble soitelle
- est correcte et acceptable au nom de la
diversité. Pour résoudre le bien-vivre ensemble,
il faudra davantage que cinq minutes
de courage politique. Il faudra faire le choix
de la parole vraie, de la rigueur intellectuelle.
Que faire, me demanderez-vous ? Que
proposer face à ce défi ?
Il y a un passage obligé : nous devons faire
front devant les atteintes à la neutralité de
l’Etat. Nous devons refuser catégoriquement
les privilèges qui sont réclamés pour des
raisons religieuses, en dérogation à nos lois
démocratiques. Car il nous revient le droit
de contraindre à respecter notre contrat
social quiconque prétend le violer. Le “vivre
ensemble” implique un changement radical
d’attitude de la part de chacun. D’une part,
il faut cesser de voir en étranger tout homme
dès lors qu’il n’est pas blanc : le sens de la
citoyenneté n’a pas de couleur. Mais il faut
être intraitable avec ceux qui escomptent
violer les valeurs du contrat social sous
prétexte de leur propre origine.
A cet égard, la tolérance n’est pas de mise,
et la contrainte est de rigueur. Le mérite de
l’Etat moderne est d’avoir aboli les privilèges ;
nous ne devons pas tolérer qu’ils soient rétablis,
au nom d’un dieu hypothétique.
Nous devons refuser toute concession au
communautarisme. Et attention aux soidisant
“accommodements raisonnables” qui
ne sont rien d’autre, absolument rien d’autre,
que des privilèges religieux, des lois particulières
édictées pour quelques-uns. Si nous en
admettons le principe, il sera impossible de
faire marche arrière ensuite.
Ce sont des revendications qui tendent à
instaurer le développement séparé des différentes
composantes de notre société. Ceux qui
les prônent vont dresser définitivement des
murs infranchissables. En effet, si chacun
obtient satisfaction sur des particularismes identitaires,
que restera-t-il du “vivre-ensemble” ?
Rien. Il restera une société fondée sur le
développement séparé. Une société ségrégationniste.
Une société fondée sur le principe
de l’apartheid. Il faut dire non aux accommodements
raisonnables qui sont la porte
ouverte à la scission de la société sur des bases
uniquement religieuses et qui vont organiser
la société dans l’hystérie piétiste du “pur” (le
Halal) et de l’“impur” (le Haram).
La démocratie profite à tous,
même aux antidémocrates
Nous ne pouvons nous accommoder de
différences religieuses essentiellement revendiquées
par des idéologues fondamentalistes
et rétrogrades. Car, dans notre société, aucun
groupe ne peut se prévaloir de privilèges :
tout le monde est sur le même pied. Ces
revendications se fondent sur le postulat que
plusieurs civilisations peuvent coexister sur
le même sol. Cela est faux car cela mène à la
guerre civile. Et, c’est évident, seule la position
laïque est à même d’assurer la paix civile.
Les seuls “accommodements vraiment
raisonnables” sont ceux qui s’imposent aux
derniers arrivants, comme l’exige la plus
élémentaire courtoisie.
Ce que nous proposons à nos concitoyens
musulmans, en plus de toute notre assistance,
de toute notre solidarité sociale, à côté
de tous les avantages qu’il y a à vivre en
Belgique, c’est simplement qu’ils s’accommodent
de nos institutions, de notre mode de
vie et de nos traditions. Ce que nous leur
proposons c’est d’intégrer notre contrat
social. Mais nous ne pouvons accepter l’ingérence
de considérations religieuses, ni donner
une légitimité institutionnelle quelconque à
cet effet, et encore moins considérer des
financements pour de tels agencements.
Nous devons être intraitables sur la liberté
de conscience et d’expression ; sur le pluralisme
philosophique ; sur l’égalité des droits
entre les individus, hommes et femmes ; sur
la neutralité de l’Etat ; sur le respect de toutes
les minorités ; sur la soumission au processus
démocratique ; sur la soumission aux lois
nationales ; et sur le respect des traditions et
des usages qui sont les nôtres.
Les valeurs de la démocratie bénéficient à
tous, y compris aux ennemis de la démocratie.
Ces valeurs sont notre force. Prenons
garde à ce qu’elles ne deviennent pas notre
faiblesse.
Nul n’entend renoncer à l’Etat de droit ; ce
serait renoncer à nous-mêmes. Mais si notre
droit est impuissant à faire respecter notre
mode de vie, changeons-le ! ■
Bruxelles, ville musulmane en 2030 ?
L’islam a inondé une Europe plus qu’accueillante et, faute de s’y intégrer, revendique
ses différences culturelles et religieuses. L’épopée d’une population envahissante
Manifestation propalestinienne à Bruxelles, le 4 juin dernier. (© AP)
AP ett JJPosstt
Les séparatistes de la Nouvelle alliance
flamande (N-VA) de Bart de Wever ont
obtenu 28,3 % des voix dans la région
néerlandophone de Flandre, dans le nord,
où vit la majorité (60 %) des 10,5 millions
de Belges. Tels sont les résultats officiels
quasi complets publiés vers 22 heures
dimanche 13 juin et portant sur 96,5 %
des suffrages. En Wallonie francophone
(sud), où les formations politiques restent
majoritairement attachées à l’unité du pays,
le parti socialiste était crédité de 36,5 % des
voix, devant les libéraux du Mouvement
réformateur (MR) avec 24,8 %.
Quelque 7,7 millions d’électeurs étaient
appelés aux urnes dans tout le pays, où le
vote est obligatoire.
Ces élections anticipées ont été convoquées
après la chute le 26 avril du gouvernement
du Premier ministre sortant Yves
Leterme, suite à l’échec des négociations
pour résoudre le différend entre partis
flamands et wallons.
Pendant toute la campagne électorale,
le discours séparatiste a constitué le principal
argument de Bart de Wever, partisan
du “confédéralisme”. A terme, les séparatistes
ne cachent pas leur intention de se
dissocier totalement de la partie wallonne.
Le chef de file du parti socialiste wallon,
Elio di Rupo, a reconnu dimanche que les
électeurs flamands avaient envoyé un
“signal fort” en faveur d’une plus grande
autonomie régionale, message qui “doit
être entendu”. ■
Vote nationaliste en Belgique
Triomphe des séparatistes flamands"""""



dorenavant il ecrira dans le jerusalem post
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