A l’attention de Mme Johanne Montay
Rédacteur en Chef politique de la télévision publique belge
Madame,
Sous les initiales JM vous avez publié aujourd’hui sur le site de la RTBf un petit articulet intitulé
"Plainte pour racisme contre un ex-PP"
http://www.rtbf.be/info/belgique/politique/plainte-pour-racisme-contre-un-ex-pp-250759
Cette histoire est complètement bidon, et vous n’avez, comme cela devient trop souvent le cas, pas recroisé l’information.
Ce n’est pas une dépêche Belga, or le Ceclr diffuse ses communiqués exclusivement via Belga.
Il n’y a que le site de la Rtbf qui relaye l’info.
La précision que le Ceclr demande à Quick de se joindre à l’action pour défendre son image est complètement stupide.
Le Ceslr est un organisme public qui ne « s’allie » pas avec des sociétés privées dans ses actions judiciaires et qui n’a que faire de l’image d’une marque commerciale.
Vous vous faites en réalité le relais des affabulations d’un certain Olivier Baum qui assomme les médias de ses divagations à mon égard ; comme en d’autres temps le fumeux Francesconi assomma les médias de ses marottes fatiguantes.
Ancien garçon de café, Olivier Baum s’est fait une petite réputation médiatique dans l’affaire du « California gates », montée en épingle avec les relents du poujadisme le plus primaire.
Depuis, l’individu qui ne s’en cache pas et proclame haut et fort qu’il m’a « dénoncé au CECLR », s’est recyclé en pseudo politologue donneur de leçons de Sciences politiques, y compris ces derniers temps à Bart De Wever et Elio Di Rupo ; tant qu’à faire lorsqu’on rêve d’exister autant taper haut, on ne sait jamais. D’autant qu’à part la plonge, il n’a fréquenté aucune école.
Fondateur, avec Claude Demelenne et moi-même, du Collectif Vigilance Citoyenne, son courage politique s’est brillamment illustré lors de la première communication du Collectif relatif à la contestation de la nomination de Fatima Zibouh comme administrateur adjoint du Centre pour l’Egalité des Chance et la Lutte contre le Racisme (CECLR). Présentée par ECOLO cette universitaire voilée n’a jamais caché son militantisme au sein des satellites de la mouvance des Frères Musulmans. Après avoir dû changer à plusieurs reprises les Pampers d’Olivier Baum, ce dernier grand courageux de la lutte politique préféra abandonner l’aventure de Vigilance Citoyenne et se retrancher derrière son clavier pour cracher son venin vengeur contre ses anciens amis.
Après avoir vainement tenté d’obtenir une place sur une liste ECOLO, il a répondu aux sirènes de Mischaël Modrikamen en mal de candidats après mon départ et celui de mes amis qui formaient l’essentiel de l’encadrement du PP. Il s’est donc présenté, sans succès, comme premier suppléant sur la liste du Sénat du PP. Trompant ses électeurs qui à 80% ont voté pour le Parti Populaire en croyant innocemment que celui-ci et ses candidats avaient comme priorité de s’opposer aux revendications identitaires des tenants des accommodements raisonnables.
Le CECLR ne déposera aucune plainte car il n’y a aucun délit.
Etre islamophobe, un concept inventé par Khomeiny pour disqualifier ses adversaires, n’est pas un délit ; n’en déplaise à Mr Boulhal du MRAX qui en rêve.
Dénoncer la barbarie des abattages rituels religieux n’est pas un délit, n’en déplaise à l’Organisation de la Conférence Islamique qui en rêve.
Dénoncer l’islamisation forcenée à laquelle participe la société Quick en France n’est pas un délit, n’en déplaise à tous les « droitsdelhomistes » formés aux écoles de la subversion anti-bourgeoise.
Dénoncer la collusion entre l’organisation des Frères Musulmans et le terrorisme international n’est pas un délit, n’en déplaise à Tariq Ramadan et à son égérie Fatima Zibouh administratrice adjointe du CECLR.
Enfin techniquement, je n’ai personnellement jamais diffusé ce mail. L’on parle en réalité d’un mail du collectif Les Résistants, que j’anime avec des amis et qui opère depuis le territoire français et qui est donc sous la protection des Lois de la République française où je réside depuis 25 ans; n’en déplaise à la « police belge des consciences ».
J’ose espérer que la conscience professionnelle qui vous a toujours honorée, j’en conviens, vous indiquera qu’un démenti serait opportun, à moins d’avoir une confirmation formelle du CECLR qu’il dépose effectivement plainte contre moi ; initiant ainsi le premier procès pour délit d’opinion.
Croyez moi ce sera dans ce cas l’occasion d’un grand spectacle !
Aldo-Michel Mungo