Ram FM sur Internet
La station de radio 93.6 Ram FM qui émet de Ramallah, financée par un Juif
sud-africain et qui a reçu l'autorisation d'émettre de la part de l'Autorité
palestinienne, est maintenant diffusée sur Internet. Son objectif est de
fournir un espace à un "dialogue pacifique". Elle diffuse des infos toutes
les heures, sur les problèmes palestiniens et israéliens, et de la musiques
occidentale.
Elle avait commencé à émettre il y a deux mois (1). (Ha'aretz, 4 mai 2007)
(1) Voir notre article "Une radio pour la paix à Ramallah" :
http://www.lapaixmaintenant.org/article1534
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Un concert de solidarité réunit des voisins israéliens et palestiniens
Des habitants juifs de zones proches du village de Jabal Mukaber, près de
Jérusalem Est, sont venus soutenir cette semaine leurs voisins palestiniens
lors d'un "concert de l'espoir". Ce concert était organisé en solidarité
avec les habitants du quartier de Sheikh Sa'ad, qui pourraient être coupé du
reste du village à cause du tracé controversé de la barrière de sécurité.
Organisé par le Centre judéo-arabe de Jabal Mukaber, dont le slogan est "de
voisins à voisins", le concert a attiré quelque 300 personnes, moitié juifs
et moitié arabes.
"Le mur séparerait des gens de leur famille, de leur tissu social, de leur
gagne-pain et des possibilités de soin", a dit Hillel Bardin, habitant de
Talpiot-Arnona, qui fait partie du comité d'organisation de ce concert.
"Nous voulons un autre tracé, qui contournerait le village au lieu de le
traverser. Si la sécurité peut être obtenue sans détruire la vie de ces
gens, ce serait sans aucun doute beaucoup mieux."
Les tribunaux ayant annulé ce tracé, le ministère de la défense a fait
appel. Le verdict devrait être connu dans quelques jours. (Ha'aretz, 4 mai
2007)
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Coexistence virtuelle
Des entrepreneurs israéliens et palestiniens sont en train de co-développer
un système d'exploitation pour le Web 2.0 nommé G.ho.st, ordinateur virtuel
gratuit accessible à partir de n'importe quel navigateur. Selon les
concepteurs, ce programme "complètera Windows, et à terme, le remplacera."
A première vue, G.ho.st ressemble à n'importe quelle start-up ambitieuse,
mais un examen plus précis de son équipe palestino-israélienne révèle autre
chose.
G.ho.st, abréviation de Global Hosted Operating System, est un "ordinateur
virtuel", système d'exploitation à partir du web qui permet à ses
utilisateurs d'avoir accès en ligne à leur bureau, à partir de n'importe
quel navigateur.
L'entrepreneur israélien Tsvi Shreiber est le fondateur et l'artisan en chef
du projet qu'il a monté avec ses fonds privés, utilisant en partie les
bénéfices réalisés par la vente lucrative de sa société Unicorn à IBM.
Avec des bureaux à Jérusalem et à Ramallah, presque tous les 15 employés de
G.ho.st sont des citoyens arabes israéliens ou viennent des territoires
palestiniens.
Shreiber a connu son associé Tareq Maayah par une relation commune. Ayant
fait ses études aux Etats-Unis, Maayah s'est formé une expertise dans ce
domaine en dirigeant les technologies d'information et de communication chez
Siemens, et en faisant partie du conseil d'experts du ministère palestinien
de la poste et des télécommunications.
G.ho.st prône la collaboration : pas seulement en ligne, mais aussi dans la
vraie vie. Shreiber et Maayah ne prouvent pas seulement qu la coexistence
est possible, ils promeuvent aussi l'idée sur le plan financier, en
reversant 10% des bénéfices à la Fondation G.ho.st pour la paix. Leur but
est de "promouvoir la paix au Moyen-Orient par la collaboration commerciale
et sociale des individus des deux côtés sur le terrain,
La technologie G.ho.st est en phase de test. Certains pourraient ressentir
un malaise à l'idée d'avoir leur bureau en ligne, pour des raisons de
sécurité des informations. Pour Shreiber, les services de G.ho.st sont "sûrs
et professionnels". La société utilise les services de stockage d'Amazon,
qui garantit à l'utilisateur le secret de l'information.
Le modèle économique de G.ho.st revient à se faire payer par les
fournisseurs de services qui vendent leurs services par l'intermédiaire du
bureau G.ho.st, alors que l'utilisateur profite gratuitement de ces
services.
Pour Shreiber, la société pourrait même se passer de publicité, pour que le
service soit aussi "user-friendly" que possible. (Yediot Aharonot, 5 mai
2007)