- guitl a écrit:
- adm-janine a écrit:
- http://leplus.nouvelobs.com/contribution/123967;ce-mot.html
un état (la France) où un parti (le P.C.) avec 1,5% je crois siège à l'assemblée nationale, alors que le FN est hors circuit, a un problème certain avec la démocratie. Le jeu des alliances ne devrait pas permettre n'importe quoi.
Voilà vraiment l'argument démagogique par excellence !
Il faut savoir ce qu'on veut : Il existe deux grandes catégories de modes de scrutin : La proportionnelle et le majoritaire.
A la proportionnelle, le parlement reflète plus ou moins fidèlement toute la variété des tendences et des opinions. Celà se traduit par un éparpillement considérable des voix, à l'absence de toute majorité claire et aux coalitions improbables. Israël en est l'exemple presque caricatural, où tous les gouvernements sont contraints de passer par les conditions exorbitantes de petits partis extrémistes pour constituer leur majorité.
Au scrutin majoritaire, on cherche à dégager une majorité de gouvernement et à accorder une prime au camp qui obtient cette majorité. C'est un scrutin qui tranche dans le vif et qui conduit à des choix binaires. Lorsqu'il s'agit d'un scrutin uninominal, c'est l'implantation et le charisme d'une personnalité dans sa circonscription qui, plus que sa couleur politique, détermine le choix des électeurs.
Si en France le PC a des députés et si le FN n'en a point, c'est uniquement à l'enracinement local des uns et à l'absence d'enracinement des autres qu'il faut l'attribuer.
Tout compte fait, ce qui est important, c'est de dégager une majorité capable de gouverner sans être entravée par des alliances contre nature.