L'homme du scandale. Detesté par Rabin, devenu Français, il fait du business comme de nombreux ex-militaires
L’ex-patron de l’Agence Juive a fait scandale cette semaine. Après une brève enquête en France, une partie des activités publiques de Avraham Burg sont repérables. L’homme installé en France (de manière temporaire car il n’a pas quitté définitivement Israël) depuis environ deux années, il tente d’utiliser son carnet d’adresses. Il fait comme de nombreux ex-militaires israéliens qui se reconvertissent.
Detesté par Izhak Rabin, Avraham Burg a toujours été rejeté par certains milieux qui le haïssent. Il n’a jamais été Ministre. Ses amis comme Yossi Beilin sont toujours en liaison avec lui.
Avec Avraham Burg déguisé en hommes d’affaires tout est possible : de l’immobilier au high tech israélien tout est ouvert. Il n’a pas eu de casseroles avec la justice malgré des problèmes dans une affaire véreuse en Israël qui était liée à ISRAEL MILITARY INDUSTRIES.
Selon la presse en Israël : “la police et le contrôleur de l’Etat ont soupçonné Burg d’avoir été un homme de paille et d’avoir racheté une firme pour le compte de deux hommes d’affaires “véreux” (qui ne pouvaient pas l’acheter en raison de leur casier judiciaire chargé). En décembre 2006, la police a refermé le dossier, faute de preuve, et la vente a été validée”. Israelvalley à une obligation de réserve et évite de divulguer des informations non garanties par plusieurs sources. Ceci nous limite fortement dans notre enquête.
Ce qui est connu en Israël et publié dans la presse en hébreu et en Anglais : il a tenté avec une firme, Ashot Ashkelone (secteur militaire et aéronautique) de faire du “business”. L’affaire a mal tournée.
(Extrait Haaretz : “At present Ashot Ashkelon is owned by the Israel Military Industries (87%). It’s been crawling toward privatization since 2003, but the end isn’t in sight. In July 2005, a group headed by ex-parliamentarian Avram Burg agreed to buy the company, but two months ago that procedure was terminated).
Pour qui travaille-t-il ? Entouré d’avocats d’affaires, il travaille pour son compte et tente d’être le plus discret possible.
Est-il dans le secteur de l’immobilier où dans la vente d’armes ? Il exerce dans les secteurs du high tech et autres. Il n’a pas été impliqué dans des ventes d’armes connues.
A t-il quitté Israël définitivement pour vivre en France avec sa femme et ses deux enfants ? Non, il n’a pas quitté le pays.
Pourquoi un israélien ayant été un homme adulé par certains milieux devient-il Français naturalisé ?
Sa femme est Française et il parle le Français. A Jérusalem, la famille de sa femme est célèbre. Devenir Français n’a pas été trop difficile.Un passeport Français lui facilite la vie pour circuler en Europe et dans le monde.
Un petit rappel qui explique pourquoi Avraham Burg est intéressant à suivre.
L’Orient le Jour sous la plume de Alain Gresh titrait récemment : « Définir Israël comme État juif est la clé de sa fin. Un État juif, c’est explosif, c’est de la dynamite », déclare Burg au quotidien Haaretz. Israël est « un ghetto sioniste » porteur de sa propre fin, parce qu’il se définit comme État juif, affirme Avraham Burg, ancien président du Parlement israélien dans une interview publiée hier. « Définir Israël comme État juif est la clé de sa fin. Un État juif, c’est explosif, c’est de la dynamite », déclare-t-il au quotidien Haaretz.
L’homme a fait la une des journaux en Israël. En effet, le journal israélien Haaretz lui avait ouvert le week-end dernier un nombre de pages démesuré par rapport à l’envergure de cet ex-politicien qui vient d’obtenir la nationalité Française. La presse anti-sioniste se régale et a transformé l’ex-Président de l’Agence Juive en nouveau symbole de l’opression.
Seul problème sérieux : cet “illustre” politicien qui utilise le droit d’expression connaît parfaitement les secrets militaires d’Israël. A Jérusalem, une certaine inquiétude pointe à l’horizon car l’ex-politicien risque de devenir totalement incontrôlable.Selon os dèrnières inforamtions une grande partie de son savoir est obsolète.
Selon la revue de presse du “CJE” : Dans une interview à Ary Shavit du Haaretz, à l’occasion de la publication de son livre intitulé “Vaincre Hitler”, Avraham Burg, ancien Président de l’Agence Juive et de la Knesset tient des propos qui provoquent déjà de vives protestations en Israël.
Dans ce livre, Burg dépeint l’état d’Israël comme un état violent, superficiel, impérialiste, renfermé sur lui-même, et ne manque pas d’exprimer son mépris et même un certain dégoût pour tout ce qui est israélien.
Dans l’interview au Haaretz, Burg ne proteste pas lorsque Ary Shavit le considère comme un anti-sioniste. Il s’oppose à la définition de l’état d’Israël comme état juif et n’hésite pas à faire, à plusieurs reprises, un surprenant amalgame entre l’état d’Israël dont il a été l’un des leaders, et l’Allemagne nazie.
Extraits des propos d’Abraham Burg: “Je suis d’abord un citoyen du monde, ensuite un juif et après un Israélien. Mais mon identité israélienne ne me suffit plus. C’est pourquoi je recommande à tout Israélien qui le peut de se doter d’un passeport étranger. Je ne crois plus en la définition d’un état juif. Définir l’état d’Israël comme un état juif c’est explosif, c’est la clé de la fin de cet état. La loi du retour, est le reflet d’Hitler. Je ne veux pas qu’Hitler définisse mon identité. Si le sionisme est un sionisme de catastrophe, je ne suis pas seulement a-sioniste mais anti-sioniste”.
A une question de Shavit qui lui demande s’il se sent français après avoir obtenu le passeport français, Burg répond : “Je me sens européen à plus d’un sens du terme. L’Israélien est un personnage serein : un arabe de plus tué, un arabe de moins qu’importe. Au bout du compte je vois le tas de corps de Palestiniens s’élever au dessus du Mur que nous avons dressé pour ne pas le voir. Pour moi, les éliminations sommaires de Palestiniens, sont un crime de guerre”.
Burg affirme également qu’il s’est longtemps menti à lui-même lorsqu’il occupait des fonctions officielles comme celles de Président de l’Agence Juive et Président de la Knesset…
Les déclarations de Burg ont stupéfait la classe politique israélienne de gauche comme de droite et du centre. Le Président de l’Agence Juive Zeev Bielzky s’est dit choqué par ces propos et a affirmé qu’il dépassait tout entendement.
Il a émis l’espoir que son prédécesseur à la présidence de l’Agence Juive reviendrait sur ces propos.
Selon Tommy Lapid, président du Yad Vashem : les déclarations de Burg sont un crime contre le peuple juif.
Selon Yossi Beilin (Meretz) : Il est triste qu’une personnalité telle que Burg s’exprime de la sorte”.
Zvouloun Orlev (PNR): De facto, Burg proclame la fin de l’état juif et appelle le peuple juif à retourner en Diaspora
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