Ce ne sont pas seulement les militaires qui sont visés, mais aussi les journalistes, les universitaires, les hommes d’affaires, les juristes, quiconque critique l’AKP, qu’ils soient les champions de l’égalité des droits pour la large minorité kurde, ou, encore pire, ceux qui scrutent l’entrisme de ce parti dans les écoles, les universités, les medias, l’administration, notamment par le biais d’une organisation islamiste puissante, riche et discrète, "l’état profond", dirigée par l’imam Fethoullah Gülen, auto-exilé dans le luxe aux Etats-Unis. Cet homme est le mentor d’Erdogan et son ami.