L'islam 'amené à son heure de vérité', dixit le Gd rabbin

L'islam 'amené à son heure de vérité', déclare le Grand rabbin Bernheim

http://fr.ejpress.org/article/41940

Citation :

A propos de l'euthanasie, "le Talmud nous enseigne que répondre à la demande de mort, c'est tuer le malade deux fois, une première fois en lui laissant croire qu'il n'est plus digne de vivre, une seconde fois en lui faisant l'injection mortelle".

Tout en rappelant que "pour la tradition rabbinique, le réel, c'est d'abord le respect de la vie humaine et l'interdiction de l'avortement", il note que "le réel, c'est aussi la prise en compte de certaines situations limites (..) où la Loi ne doit pas être appliquée avec une rigueur impitoyable".

COSMOS a écrit:

Citation :

A propos de l'euthanasie, "le Talmud nous enseigne que répondre à la demande de mort, c'est tuer le malade deux fois, une première fois en lui laissant croire qu'il n'est plus digne de vivre, une seconde fois en lui faisant l'injection mortelle".

Tout en rappelant que "pour la tradition rabbinique, le réel, c'est d'abord le respect de la vie humaine et l'interdiction de l'avortement", il note que "le réel, c'est aussi la prise en compte de certaines situations limites (..) où la Loi ne doit pas être appliquée avec une rigueur impitoyable".

ce qui veut dire à mon avis que chaque cas est unique, et que l'on ne peut imposer la Loi d'une manière aveugle sans se préoccuper de l'Humain.

Ca veut dire tout simplement que l´avortement et l´euthanasie ne sont pas acceptables.
Sauf cas exceptionnel (ou de situation limite) pour l´avortement notamment si la vie de la mère est en danger.

COSMOS a écrit:

A propos de l'euthanasie, "le Talmud nous enseigne que répondre à la demande de mort, c'est tuer le malade deux fois, une première fois en lui laissant croire qu'il n'est plus digne de vivre, une seconde fois en lui faisant l'injection mortelle".

L'argument est spécieux.
Qui laisse croire que le malade n'est plus digne de vie, qui tue deux fois ?
L'euthanasie est présentée comme si elle contrevenait à la liberté de déterminer sa propre vie, y compris la fin, comme si elle niait le principe de libre-arbitre.

Personne ne laisse croire à un malade qu'il n'est plus digne de vivre, c'est au contraire lui qui décide en conscience qu'il veut y mettre un terme.

hebert a écrit:

COSMOS a écrit:

A propos de l'euthanasie, "le Talmud nous enseigne que répondre à la demande de mort, c'est tuer le malade deux fois, une première fois en lui laissant croire qu'il n'est plus digne de vivre, une seconde fois en lui faisant l'injection mortelle".

L'argument est spécieux.
Qui laisse croire que le malade n'est plus digne de vie, qui tue deux fois ?
L'euthanasie est présentée comme si elle contrevenait à la liberté de déterminer sa propre vie, y compris la fin, comme si elle niait le principe de libre-arbitre.

Personne ne laisse croire à un malade qu'il n'est plus digne de vivre, c'est au contraire lui qui décide en conscience qu'il veut y mettre un terme.

je suis d'accord sur le principe.Certaines douleurs sont intolérables,et on peut les soulager avec de la morphine - de la vraie - mais certains médecins préfèrent voir souffrir la malade, c'était le cas de ma mère que l'on n'arrivait plus à toucher. J'ai demandé de la morphine au docteur, au moins pendant quelques heures qu'elle cesse de souffrir au moins un peu pendant un court laps de temps. Il m'a dit que la morphine réduisait la durée de vie, c'est mauvais pour le coeur. c'est une manie judéo-chrétienne comme si souffrir était un cadeau que l'on faisait à Dieu.

je suis d'accord avec hebert, je pense à la souffrance de mon pere ou de ma soeur

où est la dignité dans la souffrance

c'est quoi cette connerie, si j'accepte de souffrir je suis digne? et quand la souffrance est insupportable au sens propre du terme, et que je refuse de souffrir davantage, je perds ma dignité?

pour moi bernheim nous ressasse les injonctions de la halakha -ben c'est son role- mais n'oublions pas la 2eme partie de sa réponse; """" oui mais au cas où..."""".

dans le livre de marc cohen que je lisais hier où le jeune frere est en phase terminale et souffre à hurler, j'ai envie de hurler avec lui