Albion ravie du plateau
Politesse. Ce départ de Londres s’est déroulé comme dans un songe. Les Français avaient oublié Sainte-Hélène et chacun faisait assaut de politesse. C’est comme si la presse anglaise avait abattu la forêt de Sherwood pour imprimer des millions de journaux. On y trouvait des choses enfin délicieuses sur les Français. Dans l’ Observer on lisait que «Londres a donné au Tour de France le meilleur argument contre le dopage». Jean-Marie Leblanc, l’ancien patron de l’épreuve, fut reçu comme un chef d’Etat et trouva «l’ambiance merveilleusement amicale et chaleureuse». Si l’emballement fut la norme, dans le Sunday Times, un petit bémol, avec quelques grincheux pour se plaindre «de tout ce cirque», comme ce type qui fulminait, pris depuis cinq heures dans les bouchons : «On ne voit rien derrière les barrières, et puis il y a ce speaker qui commente en français.» Pour d’autres le Tour n’aurait attiré «que des touristes [ndlr : un million quand même !], puisque les Anglais ne connaissent rien au cyclisme. Le Tour à Londres, c’est comme déplacer le championnat du monde de fléchettes au pied de la tour Montparnasse». C’est assez méchant, mais très drôle, comme savent l’être les Anglais.
http://www.liberation.fr/actualite/sports/265877.FR.php
tout n'est pas de la même veine, il s'agit de vélo et ce n'est pas un sujet marrant. (c'est même chiant)
Mais pour une fois que les anglais ne disent pas des vacheries sur nous, nous pouvons le signaler.