l'injustice du divorce religieux envers les femmes

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Les insupportables injustices du divorce religieux
Interview d’Olivia Cattan, Présidente de Paroles de Femmes
mercredi 13 décembre 2006 par Stéphane Elkaïm

Le débat fait rage autour du divorce religieux. Partout dans le monde, des femmes et des hommes se battent contre les aberrations du système. Une question de société majeure dans le monde juif d’aujourd’hui
Autrefois, ces histoires se chuchotaient en famille. On plaignait à voix basse la cousine qui attendait son guet [acte de divorce, ndlr] depuis plusieurs années, on blâmait le gendre indélicat parti sans laisser d’adresse. Aujourd’hui, le débat autour du divorce religieux enflamme toute la planète juive. En Israël, mais aussi au Canada et aux Etats-Unis, des mouvements religieux ont élaboré des projets de réforme. Sur Internet, les sites spécialisés sont submergés d’appels de détresse. En France, une journaliste, Olivia Cattan (voir interview) a choisi de mettre la question sur la place publique. Ce que tous dénoncent, c’est une certaine dérive dans l’application de la loi juive et dont les femmes sont les principales victimes. Soumises au bon vouloir de leur mari, elles doivent parfois attendre des années avant d’obtenir le divorce et céder parfois à une véritable extorsion de fond. Ainsi ce témoignage recueilli par Olivia Cattan : "Mon mari, atteint de schizophrénie, refusait de divorcer. Il était devenu très violent et refusait de se présenter au tribunal rabbinique. Il a fallu que j’engage deux gardes du corps pour pouvoir entamer le dialogue avec lui. J’ai dû lui proposer une forte somme d’argent afin qu’il accepte le divorce."

Sur Internet, le site francophone de réponse cheela.org répond chaque semaine à des questions de ce type : "Ma cousine désire divorcer religieusement (elle l’est déjà civilement) mais son ex-mari refuse. Cela fait quatre ans qu’il ne donne plus de nouvelles, même pas à ses enfants. Il ne verse même pas la pension depuis ce temps. Ma cousine est désespérée. Elle voudrait se remarier religieusement avec son nouveau mari. Comment peut-elle faire ?"

Ou encore : "Je suis en instance de divorce depuis maintenant un an, je n’ai donc toujours pas pu recevoir le guet. Est-il normal que je ne puisse pas le recevoir avant le divorce civil, sachant que mon mari a une relation avec une autre femme depuis bientôt un an (deux mois après notre séparation) ? Comment puis-je faire accélérer cela ?"

La relation conflictuelle entre deux époux n’est pas toujours en cause. La loi juive exigeant un acte de divorce en bonne et due forme avant d’autoriser un remariage, les épouses dont le mari a disparu se retrouvent dans une véritable impasse.

Olivia Cattan donne ainsi l’exemple d’une femme israélienne dont le mari a été porté disparu lors de la première guerre du Liban. Elle n’a jamais pu se remarier religieusement car les rabbins exigent une preuve de la mort.

Après la parution de son livre, Olivia Cattan a reçu beaucoup de lettres de femmes mais aussi d’hommes. Même si le phénomène est plus marginal, certaines femmes utilisent le moyen de pression du guet pour obtenir des concessions du mari dans le cadre d’un divorce conflictuel.

Ces dysfonctionnements, qui empoisonnent la vie de milliers de Juives et de Juifs à travers le monde, peuvent trouver une solution dans le cadre de la Halakha, comme l’explique le rav Elie Kahn (voir interview). Mais le système est particulièrement rétif au moindre aménagement. Récemment, une grande conférence rabbinique devait se tenir à Jérusalem sur cette question. Elle a été annulée au dernier moment.



Stéphane Elkaïm
www.parolesdefemmes.fr

je crois que les femmes devraient refuser le mariage religieux, ça leur éviterait de divorcer, ou se fiche des conséquences en cas de refus du divorce.

c'est delicat un sujet difficile pour tous ces mariages religieux....

mais guitl si tu es un peu croyante tu veux te marier et etre benie par un rabbin

manou a écrit:

c'est delicat un sujet difficile pour tous ces mariages religieux....

La delicatesse et les religieux ca a toujours fait deux à moinsque l´on prenne délicatesse dans un sens ironique, là en effet, c´est la fusion totale.

Ce serait en tout cas moins "délicat" si mariages et enterrements étaient de la compétence de l´état via les maires.
La Torah est muette sur ces questions de compétences. Autrefois, ce fut sans doutes le chef du clan ou du village, les anciens la porte des villes ou du village. Aujourd´hui ca pourrait très bien relever de la competence des maires.

cosmos! achtung achtung! ton inimitié envers les religieux te perdra mon enfant!

d'après ce que j'ai lu, en Israel au premier temps du sionisme, les juifs ne se mariaient que si le rabbin passait dans le kibboutz - il ne passait pas souvent. Un enfant né hors mariage n'est pas un mamzer, un enfant conçu avec un homme marié, ou si la femme est mariée par ailleurs, est mamzer. Donc, mieux pas se marier.
En Israel les rabbins font ce qu'ils peuvent, rejette le mari du minyan, on arrive à lui couper son compte en banque, le juge peut le condamner à des trucs, mais en fait il ne faut pas l'obliger, pas par la force, pour obtenir le divorce. Je ne sais pas à quel endroit c'est indiqué que c'est comme ça, à mon avis c'est une invention rabbinique d'un vieux qui voulait garder sa très jeune femme.

tres subtil guitl

adm-janine a écrit:

cosmos! achtung achtung! ton inimitié envers les religieux te perdra mon enfant!

Me perdra en quoi?

COSMOS a écrit:

adm-janine a écrit:

cosmos! achtung achtung! ton inimitié envers les religieux te perdra mon enfant!

Me perdra en quoi?

tu vas aller en enfer. bouhouhou!!!

Chouette alors.... un éternité de luxure au chaud
J´aurai moins froid qu´à Munich en ce moment
Mais bon.... je ne crois pas à l´enfer.

COSMOS a écrit:

Chouette alors.... un éternité de luxure au chaud
J´aurai moins froid qu´à Munich en ce moment
Mais bon.... je ne crois pas à l´enfer.

moi non plus, je crois que c'est un reste de l'éducation athée que m'a donné ma grand-mère adoptive. On ne m'a jamais menacé de l'enfer ; même pas à la maison. Mes parents ne devaient pas y croire non plus.
A mon avis, 80% des français n'y croient pas.