palm beach

dans la paracha mattot

on apprend qu'une femme qui fait un voeu doit avoir l'ACCORD de son mari ou de son pere !!!!!


c'est toujours valable ?

vive la mysoginie

Le vœu en général était la promesse solennelle par laquelle on s´engageait à accomplir quelque chose, à faire une offrande ou un don, à entreprendre un service ou à choisir un état. C´est un engagement positif ou négatif. Le vœu étant une promesse solennelle, il a la valeur d´un serment.
Il y avait différentes sortes de vœux :

- Le vœu d´attachement.

- La déclaration d´abstinence ; en pareil cas l´individu faisait vœu de s´abstenir pour une période limitée ou illimitée, de certaines choses généralement autorisées en elles mêmes.

- L´engagement de vouer une chose à un usage sacré ou à la destruction.

Les vœux étaient volontaires, il ne s agissait pas de contrats ou d´accords passés entre une personne qui s´engage et une autre. Néanmoins, une fois que l´individu avait prononcé un vœu, la loi exigeait de lui qu´il l´exécute. Aussi considérait-on que celui qui faisait un vœu, qu´il le liait sur son âme, impliquant par là que sa vie même était le garant de l´exécution de sa parole. Puisque la vie est en jeu, on comprend aisément pourquoi il ne fallait pas s´engager à la légère et de considérer avec soin les obligations résultant du vœu.
Un vœu prononcé à la hâte sous l´emprise d´un enthousiasme momentané ou d´une simple émotion pouvait très bien se révéler être un piège. Quiconque formulait un tel vœu, irréfléchi se rendait coupable aux yeux de Dieu et devait présenter une offrande de culpabilité pour son péché.

Dans le cas des vœux prononcés par des femmes, la loi prévoyait le consentement du père ou du mari. Dans les temps patriarcaux, l´homme était en effet le chef absolu de la famille. A lui appartenaient toutes décisions dans la maisonnée. Certains vœux prononcés par des femmes auraient dans ce cas pu déranger le bon ordre familial. La femme étant responsable de ce bon ordre, l´assentiment ou non assentiment du père ou du mari était nécessaire. Cela évitait de plus à une femme de se trouver dans la honte de n´avoir pu respecter son vœu à cause de ses responsabilités familiales, honte qui serait également retombée sur toute la famille.

Pour ce qui est de la validité de nos jours, je ne sais pas. Je ne sais pas si les la loi des voeux en elle même (pour hommes comme pour femmes), est encore applicable de nos jours.

dans un commentaire que j'ai lu hier, on évoque pudiquement le cas où sous l'emprise de la colère, la femme ait fait le voeu de ne plus avoir de relations sexuelles avec son mari, voeu qu'elle ne pourrait évidemment pas tenir

certaines femmes dont l'accouchement a été tres douloureux, font aussi ce voeu

Nornalement le voeu doit être conforme à la Loi et est limité dans le temps. Or le voeu de ne plus avoir de relations sexuelles avec son mari (si c´est pour toujours) enfreint quelque part la Loi. Il est d´emblée invalide.

Pour annuler un voeu, il y a la "ceremonie" de atarat nedarim juste avant YOm Kippour.

roch achana pardon