Histoire de J.O
En 2004, à Athènes, le judoka iranien Arash Miresmaeili avait refusé de combattre son adversaire israélien Ehoud Vaks, "par sympathie pour les souffrances du peuple palestinien".
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> Les mauvaises habitudes ont la vie dure
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> En 2012, après la cérémonie d’ouverture vantant les mérites de la fraternité olympique, le nageur tunisien Taqi Murabit a refusé de concourir avec un nageur israélien.
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> Pour l’heure, il n’a pas été sanctionné et il est devenu, par sa petite lâcheté, un héros aux yeux des islamistes tunisiens.
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> Sur le plan sportif, il faut dire que ce nageur avait fort peu de chances de l’emporter. A défaut de médaille, il a su très vite transformer un échec certain en auréole olympique ! Car perdre contre un Juif dans une compétition internationale, cela peut vous ruiner une carrière.
En un autre lieu de Londres, des judokas libanais ont refusé de partager le même tatami que des athlètes israéliens, lors d’un entraînement.
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> L’histoire ne dit pas s’ils ont également exigé de ne pas s’entrainer en compagnie des athlètes syriens. Une dictature des plus meurtrières serait-elle compatible avec leur étonnant sens moral ?
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> Les athlètes iraniens ont toujours l’ordre de leur fédération de ne pas concourir contre des Israéliens.
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> C’est la fête
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> Les médias du monde entier s’échinent à soigneusement occulter ces petits faits afin de ne pas gâcher la fête.
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> Les Français, devant leur télé, n’ont absolument pas envie d’entendre parler de géopolitique. D’ailleurs, ils n’y comprennent rien.
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> Le pastis, la bière et RTL suffisent à leur bonheur dans les campings surchargés sous un ciel pourtant maussade.
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> Pendant des années, les athlètes de tous les pays ont concouru contre ceux des pires dictatures de l’Histoire. Personne ne s’en est offusqué jamais.
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> Le CIO clame que les Jeux doivent être une parenthèse d’amour et de fraternité.
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> Il ne faut donc pas mettre à jour ces petites mesquineries d’athlètes lobotomisés par leurs régimes respectifs.
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> Ce n’est jamais bon pour le commerce.
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> Et les Jeux Olympiques, plus qu’une manifestation sportive, sont devenus un immense marché économique, à effet immédiat et retour sur investissement rapide.
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> Il suffit de retourner en Grèce aujourd’hui pour voir ce que sont devenues les installations olympiques.
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> Stades, villages des athlètes, piscines à l’eau croupie ne profitent ni aux pauvres ni aux classes moyennes et sont laissés à l’abandon. Leur entretien coûte trop cher.
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> Sans l’apport financier des pays arabes, Londres n’aurait jamais pu être organisé de manière satisfaisante.
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> Seules conditions : il faut admettre les femmes voilées sur les terrains et ne surtout pas célébrer le triste anniversaire des Jeux de Munich en 1972.
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> Qu’à cela ne tienne !
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> L’un des symboles les plus criants de la soumission de la femme a désormais droit de cité en Olympie (lire sur MPCT) et le pire massacre de l'histoire sportive ne sera pas même évoqué.
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> Seuls, les athlétes de la délégation israélienne ont décidé de porter un mouchoir noir dans la poche de leurs vestes. Petit geste de résistance devant l'indignité du CIO !
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> Israël, plus que jamais seule démocratie du Moyen Orient, malgré les divers printemps arabes, reste la seule nation à être ostracisée, jusqu’au fond des plus mornes gymnases.
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> Mais Coubertin le disait, l’essentiel est de participer, même si c'est à la délégitimation d'une nation.