La vie juive en pologne....

à consulter

une fois ce lien ouvert , cliquer sur begin (en haut)+tachna (en bas de page) de très nombreuses photos de la vie juive en Pologne.

magnifique noach toda raba .

il y a des merveilles de synagogues en bois, sur ton lien.

ça rappelle les maquettes de syna en bois qu'on voit au musée d'art et d'histoire juive à Paris
c'est magnifique

très jolies photos sur la vie des polonais.

Chevat a écrit:

très jolies photos sur la vie des polonais.

t'appelle ça une vie? tu es bonne!!

Les personnes étaient heureuses, elles ne connaissaient rien d'autres que ce qu'elles vivaient au moment présent.
D'ailleurs tu les vois sourire sur certaines photos.

Aujourd'hui où nous avons tout... Nous sommes toujours rochons !!

Chevat a écrit:

Aujourd'hui où nous avons tout... Nous sommes toujours rochons !!

parce qu'il pleut, parce que nous avons nos règles, nous ne savons pas relativiser. Le bonheur c'est de ne pas avoir de malheurs, j'ai décidé ça une fois pour toutes.
(j'ai décidé de mettre "toutes" au pluriel, Bernadette??)

Oh si, ils connaissaient autre chose. Ce sont des millions de Juifs qui prirent leurs maigrers baluchons et essaimerent dans le monde entier. Ceux qui resterent perirent.

Guitl il me semble que les deux orthographes sont possibles. Les deux ont un sens.
Les images : ce qui les rend terribles c'est l'Histoire. Mais par rapport à la pauvreté, aux rues des villages, ce devait être ainsi en Europe. Je me souviens avoir consulté des ouvrages qui reproduisaient des photos faites pour ces extraordinaires Archives de la Planète. Oui, un des projets d'Albert Kahn. Les campagnes ignoraient le confort.

Le livre dont sont extraites les photos du site est toujours disponible. Sur amazon.

Image Before My Eyes
A Photographic History of Jewish Life in Poland, 1864-1939
By Lucjan Dobroszycki & Barbara Kirshenblatt-Gimblett

Published by Schocken Books, New York, 1977



...

guitl a écrit:

il y a des merveilles de synagogues en bois, sur ton lien.

Il y en a aussi de tres belles au musee "beit hatfousot" a Tel'Aviv

Au sujet des campagnes, Bernadette a raison. Je me souviens de la campagne francaise dans les annees 50. Ce n'etait pas mieux. Si l'electricite existait deja dans toutes les maisons, ce n'etait ni le cas pour l'eau courante, ni pour les egouts, ni pour les toilettes et encore moins pour la salle de bains. En ce qui concerne cette derniere, tant qu'il n'y eut pas de HLM, il n'y eut de salles de bains que chez les bourgeois riches. Les autres se lavaient au maximum dans un baquet, sinon on ne se lavait que le minois.

Il n'y avait pas de trottoir dans les villages, ni encore moins d'eclairage public. Je crois que dans la commune ou j'ai vecu, dans les Hautes-Alpes, il n'y avait pas un seul lampadere. Et a l'ecole, il n'y avait qu'une seule classe de 6 a 14 ans. Ce n'est pas etonnant que les coups pleuvaient, comment un instituteur pouvait ne pas devenir fou a la fin de sa journee?

Dans ce meme village, il n'y avait pas de boulanger. Il passait une fois par semaine avec une camionnette et distribuait les miches de pain, rondes, de 2 ou 3 kilogs chacune. Le dernier jour avant la distribution suivante, seul le coeur de la miche etait encore un peu tendre, tout le reste etait devenu dur comme de la pierre. On trempait les tranches de pain pour en faire de la "soupe", une tranche de pain frotte d'ail et de lard de porc recouvert d'un verre de vin. Pour les enfants, on coupait le vin avec de l'eau. Quand j'ai vu les femmes portees le tcholent le vendredi chez le boulanger du village sur ces photos, je me suis dit que la Pologne de l'epoque etait plus confortable que les Alpes des annees 50!

Certains villages,dans les annees 50 etaient coupes du monde pendant tout l'hiver jusqu'a la fonte des neiges et lorsqu'il y avait la fonte,ils ne pouvaient passer la riviere pour aller ou retourner de leur village que sur une passerelle faite de cordes.

Je me souviens que dans ces memes annees 50 dont parle Georges, mes parents avaient achete un appartement avec salle de bain!. Ils ont du la refaire entierement car la baignoire et la piece servaient de depot de charbon!

noach a écrit:

à consulter

une fois ce lien ouvert , cliquer sur begin (en haut)+tachna (en bas de page) de très nombreuses photos de la vie juive en Pologne.

Noach,merci pour ces photos. Elles sont tres emouvantes.

Ariella, au moins il y avait de la place pour une s.d.b!
Mes parents ont loue dans ces memes annees un deux pieces+cuisine+toilette dans le 19e a cote des Buttes Chaumont. Mon pere a fait installer des douches et un chauffe-eau dans les toilettes. Tout le voisinage est venu s'extasier!
Mon pere etait furibard. Il me disait que dans sa Hongrie natale, primitive et sauvage, il disposait d'une salle de bains entierement equipee avant la guerre!

En 1947, mes parents en quittant un appartement confortable à
La Garenne Colombes, sont venus vivre à Argenton sur Creuse.
Il n'y avait que deux pièces : la pièce commune où je couchais.
Comme matelas j'avais une " paillasse " qu'il fallait regonfler
chaque matin en refaisant le lit. Devant la fenêtre qui donnait
sur la rue, il y avait une " pierre à évier " mais pas d'eau courante
il fallait aller sur le trottoir d'en face prendre l'eau à la pompe.
La porte d'entrée donnait directement sur la cuisine et s'ouvrait
donc sur la rue ( nous habitions au rez de chaussée...) Bonjour
le froid l'hiver ! Et nous n'avions qu'un petit poèle à charbon
dans la pièce commune. Les WC se trouvaient dans le jardin...
planche trouée sur les latrines. J'avais 11 ans 1/2.
De toute manière, nous avions bien une baignoire à La Garenne
mais je n'ai vu dedans que des tissus, car pendant la guerre
bien malin celui qui aurait pu faire chauffer de l'eau.
C'est vrai que le tissu ne salit pas comme le charbon.

La France vivait comme au moyen-âge - je me souviens vers 1956 avoir vu à la campagne une maison paysanne, avec les bêtes séparées des humains par une demie-porte. Je n'en croyais pas mes yeux, je croyais que c'était un truc du moyen-âge, même si à Paris les immeubles avaient l'eau et les wc sur le pallier, nous ne dormions qu'avec la chatte.