"Ce qui m’est intolérable dans le discours de Gabriel Matzneff, c’est tout d’abord cet amalgame et cette ambiguïté qu’il entretient entre les termes "gosses", "petits garçons" et "adolescent(e)s", ce n’est quand même pas la même chose. D’autre part il y a sa définition plus que contestable de la notion de "libre consentement", de "réciprocité" avec ses très jeunes amant(e)s, en particulier lorsqu’il s’agit de gamin(e)s démuni(e)s dans les pays défavorisés. Dans son œuvre, il élude souvent la question monétaire de ses rapports, mais quelques indices fusent parfois et l’on comprend de toute façon fort bien, à moins d’être d’une mauvaise foi abjecte, l’exploitation qui les sous-tend."
dans le blog de l'express