Ce film en 4 parties n'etait que l'etalage de la version islamique. Tout se serait bien passe si le sionisme n'etait pas apparu. Cela me rappelle ces horribles graffitis: "pas d'Arabe, pas d'attentat".
L'historiographie palestinienne a ete completement changee et adaptee aux besoins de la propagande palestinienne soutenue par Arte. Ainsi, les origines veritables des Palestiniens ont ete occultees. Si les Arabes ont vevcu de tous temps dans le centre de la Palestine sur les monts et collines venant de Hebron jusqu'a Naplouse, il n'en a pas ete de meme pour la plaine cotiere insalubre et la Galilee ou les terres arables etaient peu propices a une agriculture intensive. Ainsi, l'origine non-arabe des Palestiniens etablis dans la Plaine cotiere et la Galilee n'a jamais ete mentionnee. Cela aurait pu etre embetant, alors que l'insistance a decrire les Juifs venant d'Europe etaient mentionnes presque chaque minute dudit film.
J'ai deja decrit ailleurs les veritables origines du conflit religieux entre l'Islam et le Judaisme (et le Christianisme). En fait, le reproche principal que le prophete Mahomet a soutenu contre le Judaisme etait (comme l'a souligne maladroitement Casasport) que cette religion etait impraticable et le que le Juif, pour la pratiquer, devait posseder une montagne de livres que seul un ane aurait pu trainer derriere lui.
La critique est assez amusante lorsqu'on pense que seulement quelques annees apres la mort du prophete, l'Islam se retrouva dans la meme situation et que l'Islam pratique au Maroc est totalement different de celui du Yemen ou de la Perse (je ne parle pas ici des dissidences chiites) ou de Boukhara ou d'Egypte. Et si le Juif n'a besoin que d'un seul ane (encore que le judaisme ne resta pas fige), au moins un troupeau d'ane, le musulman, lui, a besoin, d'un train electrique.
Treve de plaisanteries. Je m'attendais a quelque chose de plus honnete, de plus approfondi aussi. On a eu droit a un pensum qui nous a laisse sur notre faim ou qui a conforte l'image du combattant palestinien et de l'horrible soldatesque sioniste. Bref, on reste dans l'agitprop le plus primitif, version Arte.