Meïr Waintrater
Extraits du blog de Charles Enderlin (lire la totalité ci-dessous):
Certains sites palestiniens affirment qu’Israël a ouvert un barrage pour inonder Gaza d’eau usée. Problème: il n’y a, à l’est de Gaza, ni rivière, ni fleuve, ni ruisseau, ni digue, ni écluse. Seulement des oueds qui se remplissent en fonction de pluies, durant l’hiver. Pourtant des organisations pro-palestiniennes accusent Israël d’avoir sciemment « ouvert des digues». Le tout sans apporter la moindre preuve.
L’autre problème concerne l’unique centrale électrique de Gaza. L’Autorité autonome de Mahmoud Abbas en finançait depuis Ramallah, les livraisons de fioul, mais, depuis novembre dernier a réimposé une taxe sur chaque litre de fioul vendu au gouvernement du Hamas, soit une hausse de 4,2 shekels à 5,7 shekels le litre. Le Hamas a refusé de payer. Résultat pendant près de 50 jours les habitants de Gaza se sont retrouvés sans électricité.
Autre effet mouton: l’affaire Pnina Tamano-Shata, députée d’origine éthiopienne. A la Knesset, le 12 novembre dernier, elle voulait faire le don de son sang à une équipe du Magen David Adom, l’équivalent israélien de la Croix Rouge. C’est non. Le MDA, selon les instructions du Ministère de la santé ne prélève pas le sang des Éthiopiens.
Cette députée éthiopienne savait parfaitement que le MDA ne l’accepterait pas. Principe de précaution. Est exclu le sang d’originaires d’Afrique en raison des risques d’infection au Sida, de Grande Bretagne et d’Irlande, où a sévi la maladie de la vache folle, d’homosexuels etc. Donc pas de racisme anti noir. Il s’agissait d’une opération de communication bien montée de la part de la députée.
Et là, certains ont exhumé un autre faux scandale. En Israël, fin 2011, un programme télé avait révélé que certaines femmes éthiopiennes recevaient des injections de Depo-Provera, un médicament progestif. Elles ne savaient pas qu’il s’agissait de contraception. Ses effets durent trois mois. De là, à accuser l’état d’Israël de mener une politique destinée à réduire la natalité au sein de la communauté juive éthiopienne, il n’y avait qu’un pas, franchi allègrement par certains sites web. Le ministère de la santé a publié des instructions très claires: Pas de Depo-Provera si la patiente n’est pas informée de ses effets.