sarko veut reintroduire la religion

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-823448,36-992142@51-980235,0.html

Je ne sais pas où et comment il va la réintroduire.. ?

L'école est laic donc de ce coté c'est foutchuuuuu

Dans les églises ?
Faudrait redonner un bon coup de peinture avec des couleurs chatoyantes, et y mettre des radiateurs... On m'a dit qu'il y faisait froid (je parle d'églises anciennes) afin d'attirer le client

il veut payer pour les cultes, ce que je refuse à tout prix, et je ne suis pas la seule.
Si la population veut faire des salamalecs aux curés, rabbins et imams, qu'ils paient, moi je refuse. Je suis laïque de chez laïque, il n'en est pas question. Quand on voit le résultat de la religion sur certains individus (et pas toujours les mêmes, faut pas croire, juifs et chrétiens sont touchés par le phénomène)
il faudrait réfléchir à un peu plus d'école un peu moins de culte.

Chevat tu es pleine de ressources

oui et des curés à la,place des instits

Quand j'etais etudiant et fauche comme les bles, j'amenais ma petite amie au concert gratuit de Notre Dame. On y allait munis de couvertures et de bonnets. J'ecoutais religieusement les orgues tout en palpant les avantages de la demoiselle sous couvert de la rechauffer.

Que de couverts et de couvertures !

" oui et des curés à la place des instits "

Je t'en prie, Janine ne parle pas de malheur, tu serais obligée de devenir antisémite pour apprendre à en faire l'expérience.

Racines chrétiennes pour la France...

Et que faisons nous de son antériorité druidique ? Nous n'avons que trop tendance à oublier ce détail de notre histoire.

Pour ce qui est des bûchers de l'inquisition, mieux vaut ne pas pavoiser et que le catholicisme se faisse oublier au sein de l'école républicaine.

Jacqueline. Il ne reste rien de la culture des druides. Les Gaulois, face aux Romains, ont préféré perdre leur foi, et ils ont gardé leur terre (Contrairement aux Juifs de la même époque, qui ont fait le choix inverse).


La seule religion qui a façonné une majorité de la population, de l'ère romaine à nos jours, c'est le christianisme. Avec despotisme, intolérance, cruauté, nous sommes bien d'accord, mais c'est la culture et la religion de ce pays.

Pour autant qu'une religion soit nécessaire à un peuple, c'est donc celle là qui s'inscrit dans la réalité française, bien plus que les minorités juive, protestante, et bouddhiste.
Et bien plus que le récent agrégat musulman.

On pourra encore introduire dix mille sectes d'illuminés scientologues de tout poil, les sites des cathédrales sont là, et demeurent, pour rappeler l'antériorité historique judéo-chrétienne.

Cette religion prétendue Chrétienne est on ne peut plus " antéchrist " pour avoir fait de Jésus un symbole qu'il n'aurait sans doute pas voulu être, et c'est la raison pour laquelle j'aimerais que l'on ramène Jésus à sa vraie place et non plus à celle que la louve romaine lui a fait prendre en nous racontant des bobards à dormir debout. Croyance morbide pour mieux asseoir son pouvoir sur ses ouailles.

Quant au druidisme, c'est vrai qu'il se perd dans la nuit des temps.

Et puis les druides, ca n´a rien à voir avec la France. La France ca commence avec les Francs, Clovis puis Charlemagne. Rien à voir avec les Druides.

Les Druides n'ont ils pas été apportés par des peuples germaniques?

On dit bien "La Druide de Schubert"!

Les druides ce sont plutôt les Celtes dont nos chers gaulois donc avant les germains.
Je sais que la religion des Germains se caractérisait pas des acrifices d´animaux et des banquets cultuels avec chants et danses (avant goût du Walhalla). Ces cultes se pratiquaient dans des forêts secretes, des montagnes sacrées et autour de certains arbres, sources ou rochers. En revanche, je ne leur connais pas de prêtrise.
Leur Dieu étaient Wotan: dieu de la guerre, guide des morts et dieu de la magie, Thor: dieu de la terre et des cultures et Tiwaz: dieu de la guerre egalement (les germains etaient très guerriers).

Cosmos,

Si la Gaule reste dans tes nébuleuses incertaines ce n'est pas la peine qu'Astérix boive autant de potion magique pour contrer les romains !
Moi qui comptais aller couper du gui avec ma serpe d'or pour le premier janvier... en me prenant pour une druidesse.

Il y a des druides et des bardes en Angleterre. Ils se réunissent à Stonehenge et tout ca... Ca revenait bien à la mode ces derniéres années.
Peut être qu´en Bretagne il doit y avoir aussi ca.

Jacqueline : ne pas oublier l'aspect essentiel de ce culte païen : une échelle solide.

Cosmos,

Je me rétracte si tu dis qu'il y avait des sacrifices d'animaux. Décidément, c'était une véritable maladie propre à ce besoin de prendre Dieu pour un sanguinaire...
C'est pour ça que le mot " sacré " me rebute, car il me fait tout de suite penser aux " sacrifices ".
Quant au peuple guerrier que c'était, là encore j'abandonne mes prétentions.

Une échelle solide... je vois, je vois, ce qui me laisse encore dans l'hésitation. pourtant je n'imagine pas les druides rubiconds.

Des druides je ne sais rien. Sauf qu'ils me faisaient rire avec leurs manies (vaguement décrites lors des premières années de communale). Mais le gui lui est un végétal intéressant.
Crois-tu qu'ils le gobaient ? Ce qui expliquerait leur disparition : la plante est toxique, la pauvre belle.


...

22 décembre 2007

Le chanoine et la République

Communiqué de La Paix Maintenant


Jeudi 20 décembre 2007, à Rome, en réponse au discours de l'archevêque qui venait, selon la tradition, de le faire chanoine d¹honneur de l'église Saint-Jean de Latran, un Président de la République française « décomplexé » (l¹un de ses mots favoris) a livré une vision de la France tout aussi décomplexée.

Bien qu¹en cette occasion, il s¹adresse spécifiquement aux chrétiens, il reprend dans son discours une version communautariste de la France déjà annoncée dans un livre d¹entretiens publié le 28 octobre 2006, soit bien avant les élections. En substance : aux chrétiens leurs curés ou pasteurs, aux musulmans leurs imams, aux juifs leurs rabbins, et les Français seront bien gardés. Ce qui donne, dans le discours de Latran : « La désaffection progressive des paroisses rurales, le désert spirituel des banlieues, la disparition des patronages, la pénurie de prêtres n¹ont pas rendu les Français plus heureux. C¹est une évidence. »)

Ah, la disparition des patronages... Voilà donc la cause de nos maux.

Chaque passage du discours de M. Sarkozy serait à reprendre. Fort heureusement, les répliques et les analyses ne se sont pas fait attendre.

Nous nous en tiendrons ici à un seul point : l¹école républicaine.

M. Sarkozy a notamment déclaré : « Dans la transmission des valeurs et dans l¹apprentissage de la différence entre le bien et le mal, l¹instituteur ne pourra jamais remplacer le pasteur ou le curé, même s¹il est important qu¹il s¹en approche, parce qu¹il lui manquera toujours la radicalité du sacrifice de sa vie et le charisme d¹un engagement porté par l¹espérance.»

La Paix Maintenant tient à rappeler qu¹elle est attachée aux valeurs de la République. Et la laïcité est l¹une des valeurs principales, comme le rappelaient, il y a peu encore, la Commission présidée par Bernard Stasi et le rapport remis en 2004 au Conseil d¹Etat.

M. Sarkozy n'hésitant pas à gommer en quelques phrases plus d'un siècle d¹histoire de la République, nous lui répondrons par quelques autres phrases, prononcées en 1903 par le radical Ferdinand Buisson (1841-1932), qui fut directeur de l¹enseignement primaire, président de la Ligue des droits de l¹homme et lauréat, en 1926, du prix Nobel de la paix.

C'est lors d'un discours au congrès radical que Ferdinand Buisson (1) prononça ces quelques phrases qu'il est bon de rappeler aujourd'hui.
Affirmant qu¹« on ne fait pas un républicain comme on fait un catholique », il expliquait : « Pour faire un républicain, il faut prendre l¹être humain si petit et si humble qu¹il soit [S] et lui donner l¹idée qu¹il faut penser par lui-même, qu¹il ne doit ni foi ni obéissance à personne, que c¹est à lui de chercher la vérité et non pas à la recevoir toute faite. [S] Croire, c¹est ce qu¹il y a de plus facile, et penser, ce qu¹il y a de plus difficile au monde [S] il ne s¹agit de rien moins que de faire un être libre [S]. »
(1)

M. Sarkozy, dernier extrait ici : « Bien sûr, ceux qui ne croient pas doivent être protégés de toute forme d¹intolérance et de prosélytisme. Mais un homme qui croit, c¹est un homme qui espère. Et l¹intérêt de la République, c¹est qu¹il y ait beaucoup d¹hommes et de femmes qui espèrent.».

M. le président de la République, il n¹est pas nécessaire d¹être croyant pour espérer. Si c'était le cas, nous ne serions pas nombreux, à La Paix Maintenant, à espérer et à lutter pour l¹avènement de la paix au Proche-Orient.

Un mot encore, M. le président. Espérer, c¹est bien, mais encore faut-il s¹entendre sur le contenu de cette espérance. Nous croyons devoir vous rappeler qu¹au Proche-Orient, par exemple, l'espérance de nombreux hommes qui croient n'est pas la nôtre. En revanche, de nombreux hommes qui, eux, ne croient pas, partagent avec nous la même espérance.


La Paix Maintenant


(1) Pour ceux qui souhaiteraient voir le visage de Ferdinand Buisson :
http://www.lapaixmaintenant.org/communique1737

(2) Cité par Antoine Prost, Histoire de l¹enseignement en France,
1800-1967, Paris, Armand Colin, 1968, p. 219.

jacqueline a écrit:

Cosmos,

Je me rétracte si tu dis qu'il y avait des sacrifices d'animaux. Décidément, c'était une véritable maladie propre à ce besoin de prendre Dieu pour un sanguinaire...
C'est pour ça que le mot " sacré " me rebute, car il me fait tout de suite penser aux " sacrifices ".
Quant au peuple guerrier que c'était, là encore j'abandonne mes prétentions.

Ca c´était les Germains. les celtes je ne sais pas mais ils pratiquaient des sacrifices humains en certaines occasion avec la bénediction des druides bien sûr.

Dois-je te rappeler qu´autrefois notre religion reposait sur des sacrifices d´animaux et que nous prions toujours pour la reconstruction du Temple et le retour au cultes des sacrifices?

Qu'ai-je affaire de la multitude de vos sacrifices? dit l'Éternel. Je suis rassasié des holocaustes de béliers et de la graisse des veaux; Je ne prends point plaisir au sang des taureaux, des brebis et des boucs. [12] Quand vous venez vous présenter devant moi, Qui vous demande de souiller mes parvis? [13] Cessez d'apporter de vaines offrandes: J'ai en horreur l'encens, Les nouvelles lunes, les sabbats et les assemblées; Je ne puis voir le crime s'associer aux solennités.

Esaïe 1

Merci Guiti pour ces paroles de Ferdinand Buisson,

On n'a que trop tendance à dire que la spiritualité était la chasse gardée des religions, maintenant fort heureusement ça n'est plus le cas.
La laïcité c'est le lieu de neutralité totale qui permet à tous de se ressembler dans un même partage d'idéologie CIVIQUE.

Si ce CIVISME revenait au coeur des débats en apprenant justement aux enfants d'être conscients de leurs actes ce serait certainement plus efficace que n'importe quel crédo bêtifiant.

Commencer par de petites phrases de " savoir vivre " ( pour ne pas dire morale ) et commenter avec les enfants ces phrases. Il ne manque pas de proverbes, de maximes pour ça et la maîtresse solliciterait la participation des enfants pour rechercher à l'extérieur cette nourriture intime de l'esprit mise en commun.

On ne donnerait plus à l'enfant du " pré digeré " mais au contraire matière à réflexion.

Guiti, merci également d'avoir rappeler les paroles d'Esaïe que j'ai appris à lire, car Jésus se référait beaucoup de lui. En fait ce dernier n'a rien inventé en reprenant ses propos.