Israel demain jeudi sur Arte

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Deux fois 2 heures 15 de film en deux soirées sur ARTE jeudi 23
<blockquote style="border-left: 2px solid rgb(255, 0, 0); padding-left: 5px; margin-left: 5px;">et vendredi 24 juillet à 20h45 et vous
regretterez de voir

arriver le générique de fin.

C'est l'histoire d'une femme rescapée d'un camp d'extermination.Les
SS l'ont contrainte à assister à la fusillade de son jeune fils. Elle ne sait
pas où est sa fille et quand elle retrouve sa maison en France ce sont ses
anciens domestiques qui l'occupent et qui l'en chassent.

C'est l'histoire d'un musicien de Caen qui perd sa femme et sa fille
sous une bombe allemande et se retrouve seul avec le petit Juif qu'il
cachait.

Et c'est aussi l'histoire vraie de
Ashriel Bouzaglo,père du réalisateur Haim Bouzaglo et ça se passe en 1947 avant
la naissance de l'Etat d'Israël ,avant la décision de partage votée à
l'ONU.

Il s'agit d'un petit juif marocain qui vit à Casablanca et qui n'est
ni persécuté ni pauvre et qui décide de tout quitter et de partir avec sa
soeur et tous ses amis en Palestine parce que
des agents de la Haganah l'ont convaincu que bientôt il y aurait un Etat Juif et
que l'antique promesse du retour à Jérusalem serait tenue.

En camion jusqu'à une plage d'Algérie où un vieux rafiot loué à prix
d'or par l'Agence Juive va les embarquer jusqu'à un petit port près de Marseille
où les attendent des survivants des camps de la mort et toute cette humanité ,
les uns morts à demi , les autres à moitié vivants ,va essayer de débarquer en
Eretz Israël alors que la Royal Navy contrôle toute la Méditerranée et empêche
tout navire d'approcher des côtes .

Vous verrez les dockers communistes qui bloquent les ports français
s'incliner devant tant de détresse,ne pas obéir aux consignes et participer au
chargement des soutes pour que le bateau clandestin puisse lever
l'ancre.

Des séfarades bruyants mais magnifiés par leur foi inébranlable et
des ashkénazes pétrifiés de douleur et un personnage central: un français
catholique qui se révèle un "Juste".Admirable Bernard Campan , qui loin des
fausses sobriétés d'acteur ou des accès de pseudo violence , "vit " son rôle en
finesse et en puissance.A ses cotés Marie France Pisier, Jocelyn Quivrin,Marc
Ruchmann, Clément Sibony,Nadia Farès,Murray Head , Sara Forestier et des acteurs
israëliens de talent et de vérité...

C'est le budget le plus élevé pour
un film tourné en Israël avec une productrice ,Nelly Kafsky,qui a réussi à faire
financer par Arte,France 3,la Première Chaîne Israëlienne et la Fondation pour
la Mémoire de la Shoah le seul film où la vérité historique ne soit pas bafouée
:
La Palestine était un pays en friche avec des collines de pierres et
de cailloux et il n'y avait pas d'Etat .Les Juifs ne l'ont jamais abandonnée et
ils étaient plus nombreux que les Arabes à Jérusalem.Ce n'était pas une Terre
Sainte pour les musulmans et sans leur aveuglement qui dure depuis plus de 60
ans on serait déjà arrivé là où l'on espère arriver aujourd'hui.

Les ashkenazes ne sont pas arrivés les premiers mais en même temps
que le séfarades qui ont accepté , en raison parfois de leur culture
insuffisante ,de servir de lumpen proletariat par égard pour la souffrance de
leurs frères broyés par la folie meurtrière des Nazis aidés par bien trop
d'Européens.

Ce n'est pas Obama qui a raison quand il relie Israël à Buchenwald
mais Netanyahou qui déclare justement que les Juifs devaient reprendre et garder
leur pays pour éviter à jamais les tourbillons de la haine.

Ce pays est le pays des Juifs mais la seule solution c'est le partage
du territoire parce que les Juifs ne veulent pas dominer des Arabes et sont
disposés à leur rendre le seul service dont ils aient vraiment besoin: leur
servir de passeur pour les aider à quitter le Moyen Age ,le culte de la mort et
l'aveuglement et les faire débarquer sur les rives de la modernité,de
l'intelligence et de la vraie démocratie afin que naisse et se développe la
prospérité qui est le seul garant de la paix.

Un scénario imaginé par Haim Bouzaglo et écrit magistralement par
Lisa Mamou avec la collaboration de Daniel de Saint Hamont ,tisse la trame de
destins individuels chacun représentant une option de vie et apparait peu à peu
la fresque de la naissance de l'Etat d'Israël, l'Etat le plus décrié et le
plus diabolisé par des tyrans et des masses d'ignorants et de
haineux.

Une distribution exceptionnelle avec plus de 250 acteurs car dans ce
film il n'y a pas de figurants,une qualité d'image parfaite et des thèmes
musicaux inoubliables, une histoire ,des histoires et
l'Histoire.

AM

Et si vous êtes empêchés , enregistrez le : c'est un très beau
film.






</blockquote>

Il a deja ete visionne en Israel sur la 1e chaine de tele en mars, avril et mai. Le film avait ete decoupe en 6 episodes. J'en ai rate un.

georges972 a écrit:

Il a deja ete visionne en Israel sur la 1e chaine de tele en mars, avril et mai. Le film avait ete decoupe en 6 episodes. J'en ai rate un.

et ton appréciation ???????????????

la critique du film O jerusalem d'hier soir etait cata

adm-janine a écrit:

la critique du film O jerusalem d'hier soir etait cata

Jeanine je parle du film d'arte à Georges

mais c'est vrai que la critique de o Jérusalem n'était pas bonne et pourtant je l'ai apprécié comme film, comme quoi il ne faut pas écouter les critiques et se faire une idée soi même

josette a écrit:

georges972 a écrit:

Il a deja ete visionne en Israel sur la 1e chaine de tele en mars, avril et mai. Le film avait ete decoupe en 6 episodes. J'en ai rate un.

et ton appréciation ???????????????

oui, Georges, ton appréciation?

la vidéo -
le film en réalité s'appelle "le lait et le miel"

http://www.tele7.fr/tv/videos/bandes-annonces/revivre-sur-arte

C'etait pas mal, surtout que certains problemes n'ont pas ete balayes mais traites avec toute la sensibilite et la verite. Je pense ainsi au probleme du contact premier entre Juifs d'Europe et Juifs d'Afrique du Nord. Je pense aussi au calcul froid des dirigeants sionistes de l'epoque lorsqu'ils cherchaient a faire immigrer en Palestine le plus de jeunes possibles, avec pour but d'augmenter les effectifs de l'armee naissante.

Le film est moins spectaculaire qu'O Jerusalem, plus intimiste, probablement du a des difficultes budgetaires. Il est plus vrai aussi, moins pretentieux. Pas de Ben Gurion, pas de Golda Meir, ni de chefs de la Haganah, mais des gens simples, de tous les jours.

Pour ceux qui ne l'ont pas encore vu, je le recommande. Ils apprendreront pas mal de choses.

merci de ta "critique", Georges. En fait, c'est un bon film, à garder. Vous l'avez vu en hébreu, ou en français?

En francais, sous-titre en hebreu. C'est toujours comique surtout quand on lit les faux-sens et les contre-sens.

moi dans o jerusalem j'ai pas supporté la façon dont etait interpreté le role de ben gourion, il m'est apparu comme un type vraiment pas sympa ni chaleureux, il m'a herissée chaque fois qu'il prenait la parole

Je regarde Arte, il ya des scénes trés réalistes..

C'est poignant..

ja'ai beaucoop aimé et ma tante a chiailé! j'ai aimé ce mélange ashk et sef où on sent les incompreprehensions, ma tante a travaillé chez une polonaise qui a échappé à la shoah, elle pensait vraiment que les marocains etaient des primitifs comme des arabes!

Citation :

elle pensait vraiment que les marocains etaient des primitifs comme des arabes!

moi je connais des juifs primitifs et des arabes pas primitifs. Les juifs des Montagnes ; j'avais une copine marocaine, pour elle le summum c'était "les juifs des montagnes", elle avait tout dit.Elle faisait un bruit de bouche, quand elle disait ça, "rrrikkkk" je n'ai jamais pu l'imiter. C'est un bruit séfarade, pas ashkenaze.
Je connais aussi des français primitifs qui se mouchent dans les doigts, et des juifs polonais qui "zeppe" quand ils mangent leur soupe ; comme dans la chanson de Brel "ces gens la",

Citation :

Et qui recarde son troupeau
Bouffer la soupe froide
Et ça fait des grands chloup
Et ça fait des grands chloup

le summum de l'élégance, mais c'est très polonais. Non, après, on ne rote pas.

Pour mes parents, tous les Juifs d'Afrique du Nord etaient des Arabes.
Je crois qu'ils ne se sont jamais habitues au fait qu'il y ait des Juifs avec des traditions differentes aux leurs. Ma mere a encore des reflexions assez deplacees, surtout pour une ancienne coco.

ma mère ignorait qu'il existait des gens qu'on appelle séfarades, pour elle, ils étaient tous juifs et nous avions tous la même histoire, dans des langues différentes.
Quand à une de mes tatas, elle disait de certains qu'ils oubliaient qu'en Pologne, ils ne mangeaient même pas avec une fourchette, mais seulement avec une cuillère. Elle n'a pas parlé des doigts.

josette a écrit:

moi idem quand je je suis arrivée en France je savais que j'étais Juive mais j'ai vraiment appris le sens de tout cela à l'OSE

c'est quelques années après qu'on a commencé à nous différencier
pourquoi je n'en sais rien ??????????????? Guitl tu vas nous trouver ça

Lorsque j'étais petite fille, je fréquentais la syna du rabbin Feuerwerker, dans le 4em arrd de Paris ; nous étions mélangés, enfants d'origine ashk ou sef, les séfarades il y avait je pense le Maghreb au complet, nous autres, les polonais j'en suis certaine, et les roumains aussi.
Le meilleur copain de mon père était le voisin, un juif roumain (zal).
Quand nous avons déménagé dans le 18em, dans les années 1962 (période guerre d'algérie) le cordonnier du coin était tune, mon père y passait bien une heure par jour minimum.
Nous, nous n'avons jamais eu de problèmes, le parrain de mon petit frère né pendant la guerre était d'Afrique du Nord, je l'ai dit maintes fois.
Et nous ne sommes pas une famille exceptionnelle, mais avant l'arrivée des pieds-noirs, les ashk et les sef. de France avaient en commun d'avoir vécu la Shoa, on ne se posait pas de question. Nous étions tous des survivants.
Vous autres d'Afrique du nord, ( ) vous étiez plus religieux que nous "les anciens", vous faisiez plus de bruit. Mon mari a été élevé dans une famille séfarade, elle ne s'est pas posé de question.
Le problème, c'est vous. Pas les juifs d'Algérie, je pense, mais les marocains et les tunisiens. Nous, séfarades et ashkénazes de France, nous sommes de culture française, la laïcité, la culture, a gommé les différences. Nous sommes Juifs, nous sommes français de confession juive.
Les juifs d'Afrique du nord avaient un langage spécial, ils disaient "les français", pour désigner les chrétiens ; nous, à la maison, on disait "les goyim" ; ce n'est pas insultant, c'est le terme qui désigne "les peuples", les autres peuples. Mais on ne disait pas "les français", parce que nous l'étions aussi, même quand je n'étais pas encore naturalisée. Ce n'est pas uniquement une question de papiers.
En arrivant en France métropolitaine, vous avez continué : "les français", c'est à dire les chrétiens, les arabes pour les désigner il y avait un terme spécial, qu'une dame de ma connaissance a une fois utilisé, je l'ai oublié, Josette doit savoir. Elle ne disait pas "une arabe". Et vous avez désigné les ashkenazes, parce que vous vouliez des synagogues à vous, je pense ; nous, nous n'étions pas des piliers de synagogues, nous ne savions pas qu'il y avait différents rites et que c'était important.

Mon neveu né à Alger ne dit jamais "les français", lui.
Mon neveu tunisien je l'ai entendu dire. J'espère que ses filles ne s'exprimeront pas comme ça, vous ne pouvez imaginer le choc que ça fait à des français de souche d'entendre ça, même moi ça me choquait, plus maintenant, puisque je sais qu'en Afrique du nord, les gens se différenciaient de cette manière.

vous faisiez plus de bruit
Où l'on retrouve une différence très générale : entre le Nord et le Sud .
Oui j'avoue : il m'a fallu un certain temps pour comprendre que les gens qui s'interpellaient en parlant fort n'étaient pas nécessairement fâchés.


...

guitl je ne suis d'accord que sur un point avec ton explication: les tunes sont bruyants! steph me dit tout le temps maman arrete de crier!!!!en fait je cris pas du tout j'ai le verbe haut comme papa z"l; mes collegues aussi me le disaient, chut janine pas si fort

pour ton histoire de "français" pas d'accord en tout cas pas dans ma famille, mon grand pere qui a combattu pour l'armee française et qui ne ratait pas un 14 juillet se sentait bien plus fran,çais qu'un français de souche et t'avais pas interet à dire un mot contre la france devant lui

j'adorais regarder le sabre que l'armee lui a avait donné au début du siecle

adm-janine a écrit:

guitl je ne suis d'accord que sur un point avec ton explication: les tunes sont bruyants! steph me dit tout le temps maman arrete de crier!!!!en fait je cris pas du tout j'ai le verbe haut comme papa z"l; mes collegues aussi me le disaient, chut janine pas si fort

pour ton histoire de "français" pas d'accord en tout cas pas dans ma famille, mon grand pere qui a combattu pour l'armee française et qui ne ratait pas un 14 juillet se sentait bien plus fran,çais qu'un français de souche et t'avais pas interet à dire un mot contre la france devant lui

j'adorais regarder le sabre que l'armee lui a avait donné au début du siecle

et quand vous, dans votre famille, vous parliez des chrétiens, vous les désigniez comment? les chrétiens, ou les goyim?
Moi j'ai toujours entendu les tunes dirent "les français", ce qui a horriblement choqué ma belle-soeur, qui est gauloise.
Cela n'a rien à voir avec l'amour qu'on peut porter au pays, beaucoup de tunes, d'après ce que j'ai compris, ont été dans l'armée française, certains tunes étaient français, je ne sais si c'est par choix, entre l'italie et la France. Un cadeau de ces deux pays, mais je ne sais pas pourquoi. Je pense un moyen d'influencer, peut être.

Guitl,

Ce que tu dis sur certains Juifs d'AFN est tres juste. Moi aussi j'ai entendu dire: "les Francais", ou meme les "Sefrans", et c'etait encore dans les annees 60-70.

Mon contact avec les Juifs d'Afrique du Nord s'est passe tout simplement: j'etais eleve a Lucien de Hirsch pendant deux ans, et il y avait des eleves originaires d'un peu partout. Moi, gamin, je n'ai jamais fait de difference, peut-etre parce que je n'avais pas la fibre religieuse. Ensuite, j'ai ete au Talmud-Thora de la rue Doudeauville dans le 18e. J'avais la-bas un copain, il avait un nom "bizarre" pour un Juif, il s'appellait Dos Santos.
Il etait d'origine marocaine. Apres, ca a ete le mouvement de jeunesse, d'abord l'Hanoar Hatzioni, compose moitie d'Ashkenazes, moitie de Tunes. Mon madrikh etait tunisien, il m'a profondement marque. J'ai mis plus de 40 ans a le retrouver. C'est un grand ponte dans une grosse firme industrielle israelienne. Ca ne m'a pas etonne, c'etait deja une "tete".
Apres, au Betar, il y avait le melting-pot, et les mariages qui s'en sont suivis ont confirme la tendance, a savoir "on melange tout".

Moi aussi, je me suis marie avec une Sepharade. Ma fille s'est mariee avec un Tune (enfin il est Tzabar de 2e generation). La petite amie de mon fils est aussi issue d'un mariage "mixte" (Algerien-Roumaine).

Seule la branche feminine de la famille est restee ashkenaze pure et dure.

dans ma famille tout ce qui n'etait pas juif etait goy, ce qui est tres marrant c'est que le mot est resté tel quel en judeo tunisien

j'entendais parfois ce proverbe tune enfin je crois et qui amenait de ma part chaque fois un cri de colere:
"émouna belgoyim" ce qui veut dire """ pas de confiance à un goy!"""

j'ai grandi dans une famille persuadée que au fond personne ne nous aime

c'est triste non? et pourtant on avait des amis musulmans et chretiens mais j'avais beau les citer, rien à faire "ne fais pas confiance" et de me citer les multiples exemples dans l'histoire juive qui justifient cette position, y compris quand je travaillais encore et que ma meilleure collegue etait une arabe jusqu'au jour où elle m'a dit " ton sharon" ; ce qui fut pour ma tante le cqfd