analphabetisme au Maroc

si l’Algérie et la Tunisie montrent des résultats encourageants dans leur lutte contre l’illettrisme, le Maroc, la Mauritanie, l’Egypte, le Soudan, le Yémen et l’Irak restent loin des objectifs.

Les pays arabes comptent encore 60 millions d’analphabètes :

http://www.casawaves.com/2009/01/20/analphabetisme-au-maroc/

au Maroc, des mosquées plutôt que des écoles! c'est un choix, c'est LEUR choix, me direz-vous.
Le Savoir à la seule disposition de la bourgeoisie?

L'analphabétisme touche également les fonctionnaires : voir ici. Et, nul ne s'en étonnera, davantage de femmes que d'hommes.



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bernadette a écrit:

L'analphabétisme touche également les fonctionnaires : voir ici. Et, nul ne s'en étonnera, davantage de femmes que d'hommes.



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il y a un problème, sur ton site, Bernadette, concernant

L’organisation des cours en dehors des horaires scolaires (après la tombée de la nuit d’octobre à mars) compromet la participation des jeunes filles et des femmes mariées. Cette raison est évoquée par 44% des femmes au foyer.

On ne peut donner des cours aux adultes en même temps qu'aux enfants - mais la vérité, c'est que les Messieurs en rentrant des champs, veulent les femmes à disposition. Les enfants on ne s'en occupe pas ; dans les petits villages, en général ils jouent dehors sous la garde de la population.
Tout le monde se connait, et si un adulte fait une réflexion à un gosse, en général il n'y a pas de problèmes.
Il y a des cours d'alphabetisation à Paris, une dame marocaine que je connaissais y allait ; elles étaient 2.
L'autre parlait français avec un mauvais accent, ne pouvait pas par conséquent "attraper" certains sons, ne pouvait non plus les écrire. Ma marocaine n'avait presque pas d'accent, ayant appris avec des français de souche, le jour ou elle a pu lire des inscriptions sur une boite de médicament au téléphone à un monsieur qui les avait oublié, le roi n'était pas son cousin. Sa fierté faisait plaisir à voir.
Certaines syllabes dans la langue française ne sont pas évidentes, il faut du courage pour, à plus de 40 ans, apprendre à lire. Mais ce qui m'a étonnée, c'est qu'il n'y avait que 2 personnes pour ces cours.
Le but n'est pas de lire le journal, mais de savoir prendre le métro, lire un nom de rue ; cette personne ne savait pas lire l'arabe non plus, la lecture a été une découverte.