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 segolene et la politique de l'oubli

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adm-janine
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adm-janine


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MessageSujet: segolene et la politique de l'oubli   segolene et la politique de l'oubli Icon_minitimeVen 8 Déc - 12:37

Ségolène Royal, Israël, et la politique de l’oubli
Editorial de la semaine du 09/12/2006

Par Guy Senbel pour Guysen Israël News

Vendredi 8 décembre 2006 à 01:44


Cette semaine, la rédaction de Guysen souhaite attirer l’attention de ses lecteurs sur l’enjeu et les conséquences de la visite de Ségolène Royal au Liban et en Israël.



A première vue, la visite de la candidate du Parti socialiste au Proche Orient les 3 et 4 décembre derniers ressemble à une tournée de promotion politique organisée quelques mois avant une élection majeure pour l’avenir de la France. Depuis la visite de Valéry Giscard d’Estaing en Jordanie qui avait observé Israël avec des jumelles, alors que François Mitterrand s’était rendu en Israël pour y effectuer une visite que les Juifs de France portèrent à son crédit, la question d’Israël occupe une place particulière dans la vie politique française.

Passage obligé pour séduire un électorat juif sensible au comportement des responsables politiques de tous bords à l’égard de l’Etat hébreu, les visites de personnalités politiques européennes à Jérusalem quelques mois après la guerre qui a opposé Israël au Hezbollah et alors que les tensions demeurent très vives au Proche Orient, sont loin d’être neutres.

Oui, les éditorialistes de tous les organes de presse ont sans doute eu raison de souligner qu’Israël avait réservé un bon accueil à Ségolène Royal. Malgré l’imbroglio de la rencontre avec des élus du Hezbollah au Parlement libanais, les Israéliens ont fait comme s’ils n’avaient rien entendu, eux non plus. Tolérants, les responsables politiques et journalistes israéliens savent bien que le Liban est une étape pénible et restent sans doute flattés, voire surpris de voir ainsi défiler les personnalités politiques françaises dans les Ministères israéliens pour encourager la paix et commettre quelques gestes symboliques, comme s’ils agissaient pour réparer quelque chose. Les subventions offertes par la mairie de Paris à l’occasion de la visite de Bertrand Delanoë il y a quelques semaines à peine, ou celle décidée jeudi 7 décembre par Philippe Douste-Blazy, sont les bienvenues, mais elles ne représentent rien en comparaison de ce qui est versé au titre de l’humanitaire, de la francophonie, ou de l’aide sociale aux pays du Moyen Orient qui ne sont pourtant pas prêts de rejoindre la voie des pays modérés.

"J’allais vers l’Orient compliqué avec des idées simples". La leçon de Charles de Gaulle n’a pas été retenue par Ségolène Royal. La candidate socialiste est même venue dans la région sans idées, oubliant que le Hezbollah n’est pas fréquentable. Il a été impliqué dans l’attentat de Drakkar qui tua 58 soldats français à Beyrouth en 1983, après celui qui avait coûté la vie à 241 marines américains. Il dispose d’un outil de communication moderne : Al-Manar, la chaîne de télévision un temps diffusée en France, ce "haut lieu de l’antisémitisme où fleurissent les accusations de crime rituel" comme le rappelle le CRIF qui s’était illustré dans sa lutte pour son interdiction d’émettre dans l’Hexagone.
­­­­A-t-elle aussi oublié que ce sont les agressions répétées contre Israël et l'enlè­vement, au début du mois de juillet, de plusieurs soldats israéliens qui ont entraîné le récent conflit au Liban ? Et comment oublier que le Hezbollah tente de renverser le gouvernement de Fouad Siniora, avec le projet de faire demain du Liban un État islamique, tête de pont de la Syrie et de l'Iran face à Israël ?

Rudy Salles, député UDF et président du groupe d’amitié France Israël à l’Assemblée nationale, résume assez bien notre propos : "Il est inadmissible qu’une candidate à la Présidence de la République française rencontre des élus du Hezbollah". Restons vigilants, en effet. Ceux qui comparent Israël au régime nazi ne voient-ils pas leurs miliciens défiler en imitant le salut hitlérien ? Difficile d’imaginer que l’interprète de Madame Royal ignorât cette information. Difficile aussi d’imaginer qu’au PS, le secrétariat national en charge des questions internationales commît quelque oubli dans les recommandations remises au staff de Ségolène Royal. Malgré la démission de l’expert du Parti socialiste en 2003, il semblerait que le regard biaisé de Pascal Boniface sur le Proche Orient et Israël soit encore aujourd’hui partagé par nombre de camarades.

Qu’importe ! Alors que l’Europe prétend jouer un rôle déterminant dans la résolution des conflits au Proche Orient, alors que ses futurs dirigeants veulent affirmer leur stature de chef d’Etat dans de périlleux galops d’essai, la politique de l’oubli qui les caractérise les cantonne finalement dans un rôle passif, tandis que les Américains continuent de décider de ce qu’il faut poursuivre, et peut-être, de ce qui va changer.

Le rapport Baker remis au Président Bush jeudi 7 décembre en est une inquiétante illustration. "Pour tenter de sortir de la crise", l'ancien secrétaire d'Etat américain prône un début de retrait des forces américaines en Irak, associé à une ouverture diplomatique en direction de la Syrie et de l'Iran. La Syrie juge déjà le rapport Baker "positif et objectif", et Israël s’inquiète des nouvelles propositions, et s’y oppose même, par la voie de son Premier ministre.

Oubliée, la menace de destruction d’Israël par l’Iran ? Oubliés, les attentats terroristes ? Oubliée, la résolution 1701 ?

La politique de l’oubli est une politique dangereuse. Alors que Jacques Chirac insistait encore mercredi 6 décembre auprès de Tsipi Livni pour que l’Etat d’Israël cesse les survols de ses avions dans le sud du Liban, feignait-il d’ignorer le chapitre ouvert du réarmement du Hezbollah via la Syrie ?

Les plus grands amis d’Israël ne peuvent décider à la place des Israéliens de ce qu’ils doivent faire pour assurer la sécurité de leur pays. Quel que soit le chantage diplomatique exercé, le survol des avions israéliens au Liban n’est en rien une forme de provocation, et ce n’est pas non plus un signe de domination. Ces survols répondent à la nécessité impérieuse de maîtriser l’information à propos de l’armement des organisations terroristes. Israël doit décider seule de sa sécurité.
En ne condamnant pas avec sévérité la stratégie opérée par le Hezbollah, le président français oublie encore une fois de prendre position en faveur de la démocratie et de la liberté. Pourtant, il y a bien deux camps au Proche Orient. Le camp de ceux qui veulent vivre en paix et en sécurité. Le camp des pays qui préfèrent le chaos et la guerre. La césure est franche, et l’enjeu est capital. Pourtant, tout se passe comme si l’on attendait une catastrophe atomique pour distinguer à jamais le camp de la vie du camp de la mort. Etre l’ami d’Israël ne suffit peut-être pas. Sans doute faudrait-il devenir l’allié de sa première ambition, la paix.

Avant de promouvoir le rôle de la France dans le monde, le général de Gaulle a été le précurseur de l’esprit de résistance. Savoir dire non. Choisir la noblesse du cœur. Rester libre et fidèle à ses principes. Souhaitons que ce soit le choix des Israéliens demain.

Certes, les élections présidentielles françaises approchent. Et les gestes électoraux accomplis au nom du clientélisme politique ne sont pas neutres. La patrie des Droits de l’Homme perd aujourd’hui ses enfants dans les rangs d’organisations islamistes, en Iran, en Irak, au Liban, et il y a quelques jours, 9 d’entre eux étaient arrêtes en Egypte.

Face à la politique de l’oubli, nous prônons la politique de la mémoire. La mémoire des trois soldats d’Israël retenus en otage depuis des mois. Sans nouvelles de Guilad Shalit. Quant à Eldad Réguev et Ehoud Goldwasser, ils auraient été grièvement blessés lors de leur enlèvement, selon un rapport présenté par Tsahal.

Nos pensées cette semaine encore iront vers leurs familles qui vivent la détresse de savoir leurs fils retenus en otage. Avec vous, en cette veille de Shabbat, nous prions pour qu’ils nous reviennent.


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