steph est aux urgences

que faire

je suis désolée pour toi!
elle a dû sortir trop tôt!
courage

Je suis trés triste pour toi.
Tout les membres du forum vont faire faire une priére pour que son état s'améliore.

c'est son moral qui devrait s'améliorer. C'est difficile.
Jacquot comment va ta santé?

D.Merci tout est rentré dans l'ordre, en fait, aprés 8 jours de souffance et grace au médic on a pu suspecter une origine dentaire. Mon épouse en accord avec les autres toubib a finalement dévitalisé une molaire et il s'est avéré que la douleur venait de là - Pourtant il n'y avait pas de carrie. Le cas est extrêmement rare !

C'est epouvantable, si pres de Paque. Je suis de tout coeur avec toi.

merci à vous tous
elle a caché des medicaments dans ses chaussettes

adm-janine a écrit:

merci à vous tous
elle a caché des medicaments dans ses chaussettes

Je viens de lire ton mess. et suis tres triste d'apprendre ces mauvaises nouvelles.

ils n'ont pas voulu la garder aux urgences, alors elle est à la maison et moi je ne peux pas m'absenter tous les jours et je suis folle d'inquietude, sa toubib vient de me dire qu'elle abusait des medicaments, elle fait des mélanges resultat elle n'arrive pas à s'exprimer, les mots ne sortent pas de sa bouche je suis affolée et elle ne m'ecoute pas

Desolee vraiment pour toi et ta fille.
Peut etre qu'elel ne devrait pas avoir acces a ses medocs?
Bon courage

je crainds qu'elle ne soit devenue addicte donc un sevrage trop rapide n'est pas très évident.

il y a des medicaments partout dans sa chambre, comme je vous l'ai dit, à la clinique on fouille leur sac alors elle les a mis dans ses chaussettes au pied, et ils n'ont rien vu! elle est futée

adm-janine a écrit:

il y a des medicaments partout dans sa chambre, comme je vous l'ai dit, à la clinique on fouille leur sac alors elle les a mis dans ses chaussettes au pied, et ils n'ont rien vu! elle est futée

idem les ivrognes. Ils trouvent des astuces pour camoufler les bouteilles.
Difficile de te donner des conseils.

Janine te décourage pas!
Ma fille pendant dix ans a avalé des plaques
entières de somnifères et le nombre de dimanches soir
aux urgences je ne pouvais plus les compter!
quand je réussissais à dialoguer
elle admettait qu'elle se haissait ainsi!
je ramassais alors tous les médicaments
et je lui donnais sa dose moi même
A l'époque personne ne pensait qu'elle vivrait

idem les ivrognes. Ils trouvent des astuces pour camoufler les bouteilles.
Difficile de te donner des conseils.[/quote]

Attention aux mots que tu emplois ma chére Guitl, ça peut blesser.

Jacquot a écrit:

idem les ivrognes. Ils trouvent des astuces pour camoufler les bouteilles.
Difficile de te donner des conseils.

Attention aux mots que tu emplois ma chére Guitl, ça peut blesser.[/quote]

pourquoi? c'est une maladie, pas un défaut. Tu ne peux imaginer les ruses qu'ils emploient pour camoufler les bouteilles ou boire en cachette. Il n'est pas question de la personne avinée et qui ne se camoufle pas, ceux la n'ont aucun problème.
L'addiction à n'importe quoi c'est un problème qui rend fou celui qui en est atteint, crois moi. Le jour ou moi j'ai oublié mes cachets pour dormir, et j'étais près de Deauville, j'ai cru que j'allais devenir folle, heureusement le pharmacien me connaissait il m'a filé une boite. Sinon, je ne sais pas. C'est la première chose que je prenais avec moi avant de faire ma valise, avant la brosse à dents, mon médicament.
Je connaissais une dame accro au Prozac, qui prenait d'autres choses, les médecins ne voulaient pas lui donner, elle les achetait en Belgique, je crois. Par la bande, en tout cas. C'est n'importe quoi.

Un petit article, concernant les médicaments comparables à l'alcool (au niveau dépendance)
http://www.ama.lu/med_addiction.php

Citation :

Le potentiel addictif de certains médicaments, notamment de la
famille des tranquillisants et somnifères, peut être comparé à celui de
l'alcool. Ces médicaments peuvent affecter la santé psychique tant que
physique. Le fait qu'ils sont prescrits par des médecins conduit
souvent à sousestimer leurs dangers.
La personne dépendante ne prend plus les médicaments en premier lieu
pour soigner une maladie, mais la prise de médicaments devient
elle-même un besoin et une nécessité et par-là même une maladie.
Tous les médicaments psychotropes ne doivent être pris que pendant
une courte période. Leur prescription devrait toujours être accompagnée
d'une analyse des causes du problème (origines des insomnies, des
angoisses, de la nervosité...) et le cas échéant être accompagnée de
mesures thérapeutiques adéquates.

Tu a raison sur le fond Guitl, mais attention à ton franc parlé typique des femmes ashk.
Quand on aime quequ'un je pense qu'il faut le ménager et avant de lui offrir des roses, prendre soin d'enlever les épines.

C'est en effet le mot " ivrogne " que je trouve dur à entendre.
La personne peut se dire " dépendante de l'alcool " mais elle n'ira jamais se dire atteinte d'ivrognerie pour autant....

jacqueline a écrit:

C'est en effet le mot " ivrogne " que je trouve dur à entendre.
La personne peut se dire " dépendante de l'alcool " mais elle n'ira jamais se dire atteinte d'ivrognerie pour autant....

en fait tu ne connais personne qui boit, parce qu'elle ne dit rien, même pas qu'elle est dépendante de l'alcool.
ces personnes disent toujours qu'elles n'ont pas de problèmes ; l'avouer c'est déjà faire un grand pas.
d'après ce que j'ai entendu aujourd'hui à la télé, ils ont fermé beaucoup de structures psychiatriques, raison pour laquelle Janine ne trouve pas de solution.

Jacquot a écrit:

Tu a raison sur le fond Guitl, mais attention à ton franc parlé typique des femmes ashk.
Quand on aime quequ'un je pense qu'il faut le ménager et avant de lui offrir des roses, prendre soin d'enlever les épines.

si tu veux dire que les femmes séfarades ont un langage plus chatié que les femmes ashkénazes, je crois qu'il te faudra revoir tes classiques.
Ou alors te laver les oreilles, tu dois avoir les esgourdes ensablées.

Guiti,

Mon premier mari buvait pour avoir vécu des choses horribles au moment de la guerre en Algérie, et en rentrant, il buvait pour y trouver un tranquillisant. Je n'ai malheureusement pas su l'aider.... Après avoir appris des années plus tard son décès... j'ai voulu aller aux rencontres de l'association " AL ANON " pour me retrouver près des proches de buveurs... J'étais en pleins remords.
En 2005, j'ai rencontré une femme qui me confia qu'elle s'alcoolisait, alors que je croyais qu'elle se faisait soigner comme moi pour une simple dépression.

jacqueline a écrit:

Guiti,

Mon premier mari buvait pour avoir vécu des choses horribles au moment de la guerre en Algérie, et en rentrant, il buvait pour y trouver un tranquillisant. Je n'ai malheureusement pas su l'aider.... Après avoir appris des années plus tard son décès... j'ai voulu aller aux rencontres de l'association " AL ANON " pour me retrouver près des proches de buveurs... J'étais en pleins remords.
En 2005, j'ai rencontré une femme qui me confia qu'elle s'alcoolisait, alors que je croyais qu'elle se faisait soigner comme moi pour une simple dépression.

s'il avait eu besoin que tu l'aides, il t'aurait fait signe. Il y a des manières d'appeller au secours, et de toute manière on tombe très rapidement dans l'ivrognerie sans même réaliser. Quand j'étais plus jeune, je rentrais du travail épuisée, j'avais trouvé un truc : un bon fauteuil, et un verre d'alcool (du vin cuit) ; j'ai dit à mon toubib que ça me faisait un bien fou, que ça me reposait, il m'a dit que c'était le début pour finir ivrogne. D'abord un verre, ensuite deux, etc...etc...Ou quand on sort si on est timide, un verre pour te donner un peu d'excitation, c'est aussi un moyen. Ne crois pas que tout le monde boit pour oublier des malheurs, on m'a dit qu'en France on commence à 14 ans.
Tu n'es pas responsable de ton ex-mari, boire c'est un grand malheur, mais il y a des cures de désintoxication ; pas pour les médicaments, il faut se débrouiller seul j'ai l'impression. Et les médecins filent assez facilement des substances nocives.

Guiti,

Nous étions en 1960, et comme beaucoup qui vécurent la peur au ventre comme appelés en Algérie, il faisait la nuit des cauchemars. Ceux qui ont connu les affres de la guerre, reviennent souvent complètement détraqués de l'intérieur... Et à ce moment, le soutien psychologique n'existait pas.

Il y a 48 ans de cela, depuis, les choses ont bien changées.

Tu ne peux pas comparer avec l'alcoolisation " ordinaire "... comme celle que tu évoques... Lui, ne buvait pas pour y chercher du bien être... mais pour fuir son mal être... Ce qui est tout de même bien différent.

le problème pour ces petits soldats c'est qu'on n'a jamais dit que c'était une guerre mais seulement des évènements sporadiques ou le maintien de l'ordre donc aucun psy pour évacuer ça et surtout motus et bouche cousue sur ce qui se passait là bas,