steph est aux urgences

Cormoran a écrit:

josette a écrit:

non Cormo pour une fois tu as tort, les petits soldats qui se sont fait égorger à Palestro n'étaient pas des pleurnichards, désolée sur ce coup là tu m'as déçue

Désolé aussi, josette, tu me déçois aussi.
Tu sais ce qui s'est passé, à Palestro? Tu le sais vraiment?

Une section de jeunes soldats français, fraîchement arrivés de métropole, étaient en train de participer à un ratissage. Boulot chiant et crevant, marcher des heures au soleil, monter, descendre, sans garantie de rencontrer un ennemi invisible. Il ne devai théoriquement rien leur arriver, ils marchaient derrière d'autres unités, nous dirions "en réserve", n'avaient même pas un gradé avec eux.

A un moment, ils se sont trouvé au fond d'un oued. Là haut, sur la crète, de gentils soldats en uniforme français leur ont dit que tout allait bien. Sans méfiance, ils ont vu arriver les soldats inconnus.

C'étaient des fellaghas! Armes braquées sur eux. Et eux, comme des gentils cons, se sont contentés de lever les bras. A ce moment encore, ils pouvaient réagir, tirer, courir, se planquer ils auraient perdu du monde, mais pas TOUT LE MONDE. Au lieu de ça, va savoir ce qui s'est passé dans leur tronche. Ils ont pensé convention de Genève, captivité dans un stalag. La guerre finie pour eux, va savoir? Ils rédigeaient déjà dans leur tronche la première lettre à la famille! Pauvres petits cons.

Les fellaghas ont ordonné de poser les armes à terre, et de reculer d'un pas. Ils ont obéi. Les autres ont ramassé les armes, puis ont ordonné d'enlever les chaussures, les poser à terre, et reculer d'un pas.

Ils ont encore obéi. C'est le vieux truc des concessions progressives.
Ensuite, ils ont reçu l'ordre de se déshabiller, poser leurs fringues, et reculer d'un pas. Ils n'avaient plus guère le choix. Comment fuir, pieds nus, sous le feu des armes? Et ils se sont retrouvés, nus, désespérés, désemparés.

Ensuite, les fellaghas, avec un bon gros rire, se sont attribué chacun son Français. Ils les ont enculés, normal, rituel en terre d'islam.
Ensuite, ils les ont égorgés, un beau sourire kabyle d'une oreille à l'autre. Ils leur ont coupé les couilles et la bite, les ont placés dans la bouche.

Selon certains médecins, la castration aurait eu lieu dés le début, avant le viol et l'égorgement.

Ensuite, ils ont laissé les corps bien en évidence, se sont chargés du butin, et les glorieux combattants de la lutte anticolonialiste sont repartis dans le djebel.

Une brillante victoire de plus pour le FLN.

bien sur que je le sais ce qui s'est passé, mais je pense que tu l'as écris pour que nos amis le lisent

écrit par un rescapé de ce massacre

http://babelouedstory.com/journaux/16/27-28_05_1956_journal.html

désolée ce post n'a plus rien à voir avec le titre

Jules,

Jusqu'ici, je me suis toujours retenue de remettre Cormo en place, mais j'ai appris que s'il fallait se mettre des limites, il fallait aussi en mettre aux autres pour que la tolérance n'en vienne pas à tolérer l'intolérable.
Une personne qui ne se fait pas respecter, c'est qu'implicitement, elle admet ne pas être respectable.
Maintenant, je me retire sur la pointe des pieds.

Josette et Jules

Pour parler de Steph, vous le pouvez toujours sur le nouveau fil que nous a mis Janine.
Car c'est très bien de constater l'évolution de cet " état de crise " de la trentaine.

georges972 a écrit:

Je croyais qu'a vos ages "canoniques" on ne se prenait plus le bec.

Je me suis trompe

N'oublie pas que dans canonique, il y a canon!

Mais c'est vrai que nous avons pollué ce sujet qui était consacré à Steph. Si Janine veut tout effacer, je suis d'accord.

[quote="Cormoran"]

guitl a écrit:

Moi, je suis le descendant d'un peuple qui n'a plus eu d'armée, ni d'arme, pendant deux mille ans. Des hommes qui ont vu égorger leurs enfants, violer leur femme et leurs filles sans pouvoir s'y opposer. A u point de légiférer les conséquences de ces viols. Aucune épée juive, aucune armée juive, pendant des siècles, une longue route de mépris, de crachats, de massacres, jusqu'à l'épouvante de la Shoah.

Alors, comprenez, mes chéris, que j'ai pleuré en voyant les premiers soldats juifs, j'avais 20 siècles de retard. Mon père n'a été qu'un pauvre soldat de 2e classe brimé. Moi, j'ai été engagé volontaire, j'ai voulu conquérir un grade, avoir une médaille.
C'est peu de chose? Je vous emmerde! C'étaient les premiers, dans la famille, depuis l'an 70.

je sais ce que tu ressens, Cormoran ; beaucoup d'entre nous ressentent la même chose. Voir les armées juives remporter des victoires a été une belle revanche sur le destin.

jacqueline a écrit:

Guiti,

Voyons, tu as l'habitude de dire " NOUS " comme si tu t'exprimais uniquement par " TRANSFERT ". Comme si ce que d'autres font, tu es capable de le faire de la même façon.

Avant de parler d'un " TRAUMATISME " il faut d'abord savoir comment il agit.

Dans le silence, celui-ci se trouve ingéré par " l'INCONSCIENT " et tu ne peux le surmonter que s'il est " CONSCIENTISÉ "

Avant d'étudier l'Astrologie la Psychologie fut d'abord mon domaine.

j'ai employé le terme "nous" dans la phrase suivante : "nous sommes un peuple".... comment dois-je dire? oui, nous sommes un peuple pas si traumatisé que ça, parce que quand je vois maintenant le nombre de psy nécessaire pour n'importe quoi, comme si l'humain était incapable de surmonter ses traumatismes, je me marre.
"ce qui ne vous détruit pas vous rend plus fort", ne pas oublier ce principe.
Ne pas oublier qu'on a le droit d'avoir peur, d'avoir des difficultés à surmonter cette peur, et l'essentiel est de ne pas en faire une maladie, ça ne se soigne pas. Je ne suis pas une femme courageuse, je le sais, et c'est le principal, non?

votre dérapage ne me gene nullement