Au commencement (bereshit) : Ce terme de Genèse 1:1 est laissé ici indéterminé quant à la notion de durée. Il s´agit toutefois d´un laps de temps précédant les 6 jours d´aménagement de la Terre (et non inclus dans les 6 jours). Par conséquent « Au commencement » ne souffre d´aucune contestation quelque soit l´age que la science attribue à notre planète et à tout l´univers soit plusieurs milliards d´années.
« et hashamayîm » sous entend tout ce qui se rattache au ciel en tant qu´espace (soleil, lune, planètes, étoiles).
De même « et arets » se rattache à tout ce qui se rapporte à la terre en tant que simple corps céleste.
D´ailleurs il est aussitôt dit au verset 2 "Or la terre (ce simple corps céleste donc) n'était que tohou et bahou" c´est à dire chaotique" ce qui démontre qu´au commencement quand Dieu créa la terre il ne la créa pas à l´état fini prête à y accueillir l´homme. Pour celà il faudra encore 6 jours (symboliques). "Au commencement" est donc bien une une période hors des 6 jours qui ne sont pas 6 jours de création mais 6 jours d´aménagement de la Terre.
Ténèbres sur la surface des flots de l´abîme : D´après la science, la Terre (comme tous les corps célestes) était à l´origine une boule de feu. Un refroidissement conjugué à de l´eau apportée par de comètes provoqua sûrement une émanation de vapeur qui se condensa en eau pure (l´abîme d´eau). D´autres causes provoquèrent la formation d´une atmosphère. Les ténèbres furent certainement dues à une importante couche de poussières et de gaz en formation obstruant la lumière du soleil (on verra que la lumière apparaît au 1er jour mais que les luminaires, (soleil et lune: source de la lumière sur la terre), apparaissent seulement au 4ème jour).
Lumière (ôr) : Le narrateur décrit la situation comme s´il en était lui-même témoin, comme s´il était observateur depuis la surface de la Terre. Le soleil, la lune, les étoiles ont été créés dans le cadre des cieux « au commencement » bien avant que ne commence le premier jour. La surface de la terre quant à elle était dans les ténèbres du fait probablement des gaz et des poussières cosmiques dus à son refroidissement et à son atmosphère en formation. La lumière qui provenait du soleil n´atteignait pas la surface de la terre mais à partir du premier jour elle commence à percer et devient visible. Vraisemblablement elle apparut graduellement sur une assez longue période de temps (jusqu´au 4ème jour selon la Genèse)
Jour / nuit : Comme nous le savons, notre planète tourne sur elle-même (en environ 24h). La lumière apparaissant le premier jour, apparu donc alternativement le jour et la nuit du fait de la rotation de la terre. Il a fallu certainement plus d´une succession du jour et de la nuit pour établir ce constat de séparation car il est écrit:
"Dieu considéra que la lumière était bonne, et il établit une distinction entre la lumière et les ténèbres.". Voilà qui peut démontrer pour rien que le premier jour, qu´il ne s´agit pas d´un jour de 24h. Il en sera de même pour les 5 jours suivants. Chaque jour d´aménagement de la terre n´est pas un jour de 24h.
Etendue entre les eaux (râqiaa = plafond) : Comme on l´a vu, la terre est déjà avant le premier jour recouverte d´eau dont une bonne partie à l´état de vapeur en raison d´une chaleur intense. Cette vapeur (eaux du dessus) semble alors être repoussée vers le haut par rapport à l´abîme d´eau lourde (eaux du dessous) créant une séparation entre les eaux et les eaux. Cette étendue ou plafond n´est autre que l´atmosphère en formation définitive, les eaux du dessus devenant les nuages (dont une bonne partie se crèvera durant le déluge). Cette étendue d´atmosphère est également appelée « cieux » par opposition à la surface même de la terre.
Selon Rashi: "Pourquoi n´est-il pas dit le 2ème jour que c´était bien ? Parce que le travail des eaux commencé le 2ème jour n´a été achevé que le 3ème . Or ce qui n´est pas achevé, n´est ni parfait ni bon. Et le 3ème jour, où le travail des eaux a été terminé, et où Dieu a commencé et achevé un autre travail, il est écrit 2 fois « Eloqîm vit que c´était bon (verset 10 et 12), une fois pour l´achèvement du travail de la veille, et une autre pour l´achèvement de celui du jour même" Celà pourrait sous entendre que chaque jour ne succède pas obligatoirement à un autre. Tel jour pourrait commencer que le précédent ne serait pas fini (du moins tant que Dieu ne l´ait déclaré "tov" bon.
Terre et mer : L´apparition des continents a du exiger des soulèvements considérables de l´écorce terrestre, bouleversement important que les géologues expliquent par la thèse dite du catastrophisme. C´était en tout cas une des étapes nécessaires à la formation de notre planète et à l´apparition de la vie.
Végétation : 3 sortes de végétation apparaissent vers la fin du 3ème jour, après l´apparition de la terre ferme.
-L´herbe ou gazon au sens large du terme.
-La végétation portant semence.
-Les arbres fruitiers (ou arbres fruit tout entier) donnant du fruit (ou faisant fruit) pour son espèce ou selon son espèce (platonicien).
La lumière diffuse au début était devenue assez abondante durant le 3ème pour que se produise le processus de la photosynthèse, phénomène vital pour les plantes vertes. Notons que le récit de la Genèse ne mentionne pas chaque « espèce » de plante apparue ce jour là. Ainsi les plantes miscroscopiques, aquatiques et bien d´autres ne sont pas mentionnées expressément et on pu apparaître déjà avant.
Luminaires, lustres ou corps lumineux (méorot) : Le soleil, la lune, les étoiles furent créés « au commencement » bien avant le premier jour. A partir du premier jour apparaît graduellement sur la surface de la terre leur lumière (surtout celle du soleil) ainsi que l´alternance du jour et de la nuit due au mouvement rotatoire de notre planète. A la fin du 3ème jour, cette lumière dut être suffisante pour que la végétation puisse se développer et le 4ème jour apparaissent enfin depuis la surface de la terre, les corps, sources de cette lumière, le luminaire pour le jour (soleil), le luminaire pour la nuit (lune) ainsi que les étoiles.
Une atmosphère au départ riche en gaz carbonique faisait sans doutes qu´un climat très chaud régnait sur la toute terre et la végétation probablement luxuriante allait absorber une grande partie de cette couverture de gaz carbonique. De son coté la végétation libérait de l´oxygène ce qui clarifia ainsi suffisamment l´atmosphère. La masse des eaux au dessus de l´étendue continua à se stabiliser au point de devenir moins compacte laissant donc apparaître le soleil, la lune et les étoiles.
Le texte indique ici plus le rôle nouveau des corps célestes pour la terre que leur venue à l´existence.
A noter qu´ « au commencement », Dieu créa ; en hébreu : « bara » alors qu´au 4ème jour il fait ; en hébreu : « assah » qui sous entend l´action d´établir, de prescrire, de faire en sorte que…
L´homme : Il est le couronnement glorieux de la création terrestre de Dieu, la créature la plus élevée car à l´image de Dieu, avec des facultés mentales et des capacités très supérieures à celles de toutes les autres créatures terrestres.
A l´image de Dieu, selon sa ressemblance : L´homme a été créé avec des qualités morales comparables à celles de Dieu notamment l´amour et la justice et qu´il a des capacités et une sagesse bien supérieure à celle des animaux. Il apprécie ce que Dieu apprécie comme la beauté, il parle, raisonne et jouit d´autres facultés de l´esprit et du cœur ce dont l´animal est incapable. De plus l´homme peut avoir une vie spirituelle et est en mesure de connaître Dieu et de nouer des relations avec lui. Cela sous entend également le libre-arbitre, la faculté d´inventer, d´apprendre et d´utiliser un langage conceptuel, l´intelligence créative, l´irréductibilité de la personne humaine ou encore la conscience réflexive de soi et de l´image divine résidant en l´homme.
Le libre-arbitre transforme l´homme en un agent moral soumis à l´obligation de l´éthique, mais susceptible de désobéir. L´homme est donc responsable de ses actions.
L´homme possède en lui les attributs divins que sont l´amour, la sagesse la justice et la puissance --> sens moral --> conscience que n´ont pas les autres créatures terrestres.
Assujettissement des animaux par l´homme : Suite à l´énoncé ci-dessus, l´homme est le représentant de Dieu sur la terre aussi doit-il tenir en soumission toute la création. Bien entendu, à l´image de Dieu, cette soumission doit être empreinte d´amour et de justice. Quoiqu´il en soit la création ne peut dominer sur l´homme.
Nourriture de l´homme et de l´animal : Pour l´homme ; toute végétation portant semence et tout fruit d´arbre portant semence. Pour les animaux : toute végétation verte.
Cela semble sous entendre que l´homme, comme l´animal était à l´origine végétarien.
Il se fit un soir puis un matin : Du 1er au 6ème jour, Dieu vit que chacune de ses créations était bonne c´est à dire qu´elle était parfaite et sans défaut.
Les jours de création ne sont pas des jours de 24h donc l´expression « il se fit un soir, il se fit un matin » ne peut s´appliquer au sens littéral. Durant la période du soir (début du jour), les choses restaient floues, c´est à dire que le dessein de Dieu comme de lui seul restait obscur mais le matin il devenait parfaitement clair ; une lumière parfaite était jetée sur ce que Dieu avait prévu.
On peut déduire que le 7ème jour est toujours en cours. Six jours durant Dieu créa mais le 7ème jour il se mis en repos et il se repose toujours. Encore une démointration que chaque jour d´aménagement de la terre n´est nullement à prendre comme un jour de 24h. Ce "yom" est á comprendre comme une période de temps variable, une longue période, une totalité d´une période considérée, une période particulière.
Ce 7ème jour de repos de Dieu est rendu sacré en ce sens que l´on doit dans nos semaines de jours à nous s´en souvenir et le célebrer. La Torah en explique le pourquoi par la célébration du Shabbat.
Genèse 2:4 :Retour au jour où Dieu fit la terre et le ciel. Le terme ciel (venant après la terre) signifie ici le ciel en rapport avec la terre (atmosphère, nuages, eaux du dessus etc..) et non l´univers dans son ensemble (comme en Genèse 1:1). Ce jour semble donc englober les 6 jours de d´aménagement de la terre (encore un point qui émontre que "yom" peut avoir d´autre sens que celui de jour de 24h) et la narration semble se situer juste avant la création de l´homme.
Il est ensuite revenu sur une moment précis du 3ème jour entre l´apparition de le terre ferme et la création des plantes terrestres afin d´ajouter quelques détails relatif à la venue ensuite des humains. Il n´y avait donc pas encore de végétation et il ne pleuvait pas pour la simple raison que les eaux du dessus restaient au dessus. Bien que suffisamment refroidie, la surface de la terre restait chaude, d´autant qu´elle devait être encore sujette à de nombreux séismes et éruptions volcaniques dûs à la stabilisation de l´écorce terrestre. Le raqiâh où étendue entre la surface du sol et la masse nuageuse devait être comme une serre uniformément sur toute la planète (ce qui peut expliquer pourquoi on a retrouvé des fossiles de plantes et d´animaux tropicaux dans les contrées devenue depuis glaciales). Comme dans une serre, l´humidification du sol se faisait par l´émanation d´une brume de vapeur sortant du sol. Cet effet de serre empêchait bien entendu les eaux du dessus de s´écouler en pluie du fait de l´absence de courant d´air froid.
Formation de l´homme à partir de la poussière du sol : Cette poussière était en fait de la terre mélangée à de l´eau, une terre apparemment humide, boueuse, argileuse. La glèbe (terme justement plus qu´à propos dans la traduction de Chouraqui).
Il est remarquable selon les analyses combien les propriétés chimiques de la terre et du corps humain sont similaires. Un ouvrage anglais (Nanomédecine) indique que le corps humain est constitué de 41 éléments chimiques. Ces éléments de base, le carbone, le fer, l’oxygène et d’autres, sont jsutement ceux de la “ poussière ” de la terre.
Ame vivante (nefesh ´hayah) : C´est la personne elle même, son besoin de nourriture, le sang qui coule dans ses veines, tout son être et non une quelconque partie indépendante de sa personne physique. L´homme « devînt une âme vivante » et non « reçut une âme vivante ».
L´arbre de vie : Arbre indéterminé situé au milieu du jardin d´Eden dont le fruit était peut être doté de propriétés de nature à entretenir indéfiniment la vie cellulaire du corps humain ? Ou bien tout simplement un symbole ?
L´arbre de la science du bien et du mal : Arbre indéterminé dont le fruit était peut être doté de propriété de nature à stopper sur le temps la vie cellulaire du corps humain ? Ou bien tout simplement un symbole ?
Il a été défini que connaître le bien et le mal signifiait pour l´humain qu´il fixait lui même ce qui lui semblait bien ou mal au mépris de son créateur.
Création de la femme : Après avoir donné un nom à tous les animaux, Adam ne trouva parmi eux son complément. Il ne pouvait en effet communiquer avec aucun de ceux-ci. La femme fut créée à partir d´une côte d´Adam.
Il est étonnant de constater à ce sujet que si l´on prélève une côte à un humain, celle-ci repousse à condition que l´on ait conservé le périoste (membrane de tissus conjonctif qui recouvre l´os) et en chirurgie réparatrice, les praticiens se servent couramment de côtes, en raison de leur capacité à repousser et à se reconstituer.
Le serpent : Il est dit en GEN 3 :1 que le serpent était une bête des champs. Adam et Eve quant à eux vivaient dans un jardin (Gan, pardès). Ils étaient nus, innocents, libres et heureux car protégés du regard des autres dans la limite de leur domaine d´arbres fruitiers. Or tout à coup leur sérénité parfaite vola en éclat. Il avait suffi de l´intrusion de l´un des habitants des champs, le plus prudent, rusé (en hébreu aroum = nu) d´entre eux.
Par le fait que cet animal était la plus prudente des créatures de Dieu, Eve ne fût pas surprise de l´entendre parler. Elle ne connaissait pas encore cet animal. Lui vivait dans les champs, tandis qu´Eve vivait dans un jardin, un parc.
Bien entendu ce n´était pas le serpent lui même qui parla, cet animal n´était et n´est toujours pas doté d´organes vocaux. Il s´agissait d´une être spirituel qui se servit du serpent comme le fait un ventriloque avec une marionnette. A noter qu´en hébreu le mot serpent ; « na´hash » signifie aussi divin.
La question du serpent à la femme : Le serpent (ou celui qui parle par le truchement du serpent) connaît sans doutes exactement l´ordre de Dieu transmis à l´homme mais il introduit directement le mensonge sous la forme interrogative ; « De tout arbre du jardin, tu pourras manger à satiété » (GEN. 2 :16) devient chez le serpent : « Est-ce que vraiment Dieu a dit de ne pas manger de tout arbre du jardin ? » (GEN. 3 : 1) tentant par cette introduction d´induire Eve en erreur ?
Par ce mensonge en fait, le serpent met en doute le droit de Dieu à fixer des limites. C´est ainsi que commence la contestation de la souveraineté de Dieu sur sa création.
Réponse de la femme au serpent : La femme semble cependant parfaitement connaître l´ordre de Dieu (Adam le lui ayant transmis) car elle dit : « Du fruit des arbres du jardins, nous pouvons manger » (GEN. 3 :2) mais dans sa réponse à son tout elle introduit aussi du mensonge.
Initialement le commandement de Dieu à Adam était : « Pour ce qui est de l´arbre de la connaissance du bien et du mal , tu ne devra pas en manger, car le jour où tu en mangeras, tu mourras à coup sûr » (GEN 2 :17). Cela devient chez Eve : «Pour ce qui est de manger du fruit de l´arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit ‘vous ne devez pas en manger non vous ne devez pas y toucher, pour que ne vous mourriez pas’ » (GEN. 3 :3).
L´arbre de la connaissance du bien et du mal devient donc l´arbre du milieu du jardin, ce qui n´est pas tout à fait la même chose car selon Gen. 2 :9 l´arbre qui se situe au milieu du jardin d´Eden c´est l´arbre de vie.
De plus Eve en rajoute ; le « vous ne devez pas en manger… » (GEN. 2 :17) devient « Vous ne devez pas en manger non, vous ne devez pas y toucher… » (GEN. 3 :3).
Assertion finale du serpent : Le serpent contredit Dieu « assurément vous ne mourrez pas » et l´accuse de mensonge. Dieu avait dit à l´homme que le jour ou il mangerait du fruit de l´arbre de le connaissance du bien et du mal, il mourrait tandis que le serpent prétend le contraire avec de surcroît l´affirmation de l´ouverture des yeux et d´égaler Dieu.
Rashi dit : « Le serpent les avait vu s´unir aux yeux de tous et il désira Eve ». C´est le désir du serpent lui même qui introduisit la honte et le doute dans l´existence innocente du premier couple humain et non pas la concupiscience d´Adam.
Le serpent enseigna à Adam et Eve que les choses de l´existence ne sont pas simples, que pour assouvir un désir on est parfois amené à braver l´interdit, l´anathème. Ce faisant ils prenaient le risque de comprendre qu´ils n´étaient justement pas « comme des dieux » ou « comme Dieu lui même » en dépit de la fausse promesse du serpent.
Le midrash dit : « En quoi le serpent était-il rusé ? En ce que le globe de son œil ressemble à celui de l´homme » Ne peut tenter l´homme que celui qui lui ressemble.
Le serpent introduit le désordre en faisant miroiter à Adam et Eve que leurs yeux s´ouvriraient et en effet leurs yeux s´ouvrirent et ils se rendirent compte qu´ils étaient nus. Ils connurent désormais la liberté et la responsabilité du choix.
L´acte : La femme commença à considérer les choses sous une autre envergure. Le fruit de l´arbre devînt appétissant et en manger pourrait la rendre égale à Dieu. Elle se mit à convoiter dans son cœur et dans son esprit ce qui de droit appartenait à Dieu à savoir : la capacité et la prérogative de déterminer ce qui est bien ou mal pour ses créatures. Elle mangeat du fruit et en offrit à son mari qui à son tour en mangea. La faute d´Adam était motivée par son désir envers sa femme (l´amour…. ?) et non par la persuasion du serpent. Adam n´a pas été trompé.
La nudité révélée : Il est écrit qu´à leur création, l´homme et la femme vivaient nus et n´éprouvaient pas de honte. Pourtant après avoir mangé du fruit, leurs yeux s´ouvrirent et ils se rendirent compte qu´ils étaient nus.
Leurs yeux s´ouvrirent non pas comme le serpent avait dit à la femme qu´ils deviendraient comme Dieu connaissant le bien et le mal mais en ce sens qu´il comprirent la gravité de leur acte, que l´harmonie entre l´homme et son créateur était rompue, qu´ils s´étaient éloigné de leur créateur. Leur faute a engendré chez eux un sentiment de culpabilité, d´anxiété, d´insécurité et de honte prvoquant peut-être un tremblement , une gêne, un froid au point de se rendre compte qu´ils étaient nus. Nu en hébreu se dit « aroum » et emporte l´idée de gêne, prudence. Après leur faute révélée, Adam et Eve se firent ainsi prudents, discrets. Ils se firent des pagnes avec de la végétation (Il devait s´agir plus que d´un simple cache sexe).
Confession : L´homme ne semble pas éprouver un quelconque regret lorsque Dieu lui demande s´il avait désobéi, il essaie de mettre la faute sur Dieu : « la femme que tu m´as associé m´a donné du fruit de l´arbre et ainsi j´ai mangé » (GEN. 3 :12). Eve de son coté remet la faute sur le serpent qui l´a trompé.
Le sort de chacun :
-Le serpent : Si désormais il devait aller sur son ventre, et se nourrir de poussière, c´est qu´auparavant le serpent n´était pas un rampant. Il est curieux combien nombre de miniature d´art juif rerpe´sente le serpent de l´Eden avec des pattes. De plus les scientifiques ont remarqué que chez certains types de vipères au moyen orient , des mebres supérieurs non développé. Le tout peut être symbolique et s´adresser à la créature spitituelle le « satan » (l´opposant) qui trompa Eve. L´anima terrestre en fut marqué afin que les générations futures s´en souviennent.
-La femme : En hébreu il ne semble pas s´agir « la douleurs de sa grossesse » mais de « ses douleurs » et de « sa grossesse ». Pour la douleur peut être s agit-il également du cycle menstruel souvent doulourex et gênant, associée ensuite au douleurs de l´enfantement ; cap assez difficile non prévu à l´origine ? Pour ce qui est de son désir vers son mari et la domination de ce dernier, on constate que malgré leur fort désir d´indépendance de ces dernière années, les femmes ne peuvent y couper pour vivre heureuses.
-L´homme : Douleur et peine pour cultiver le sol du fait qu´il ne se trouve plus en Eden où tout poussait facilement. On peut y voir un aperçu de la condition future de l´homme pour gagner sa vie. Le retour au sol, à la poussière signifie tout simplement la perte de la vie.
Adam : de l´hébreu « ha adam » (l´homme), « ha adamah » (la terre ou poussière terrestre), « adom » (rouge comme la couleur de la terre), « dam » (sang rouge)
Eve :de l´hébreu ´havah (vivante) car mère de tous les vivant humains.
Sortie de l´Eden : Adam et Eve sont expulsés de l´Eden afin qu´ils ne prennent du fruit de l´arbre de vie.
Le fruit de cet arbre était-il destiné à maintenir la vie dans l´homme pour une durée indéfinie ? Il semble avoir été d´importance au point que l´accès au jardin même soit condamné par la présence de kéroubîm et de la lame tournoyante d´une épée.
Offrandes de Cain : Elles n´étaient pas approuvées par Dieu non pas parce qu´ils étaient non sanglants mais parce que Cain n´avait pas un cœur complet pour les offrir (Cf. verset 7)
Lamech : 1er polygamme. Son poème (GEN. 4 :23-24) reflète la violence au sein de l´humanité de ce temps là. Il semblait plaider la légitime défense, que contrairement à Cain son ancêtre, il n´avait pas tué d´une manière délibérée mais pour se défendre (d´où qu´il devait être vengé 77 fois alors que Cain seulement 7 fois).
Bonne lecture et shavouah tov