infos modia.org

QUI FERONT UNE MARCHE DES VIVANTS
à Jérusalem contre le gouvernement.
Ils disent sur les ondes que, après 60 ans, et surtout devant les dernières propositions du gouvernement Olmert qu'ils définissent comme mépris cynique (80 à 200 chékels par mois) et accusent même le ministre des Finances démissionnaire d'avoir pris leur argent (il est sous enquête judiciaire), il ne leur est plus possible de souffrir davantage devant la honte qu'on leur impose, disent-ils.
Par milliers, ils vont revêtir leurs insignes de déportés et d'opprobe sous le régime nazi et ces vieillards vont manifester devant les Bureaux du gouvernement. Cela leur a été fait par TOUS les gouvernements successifs israéliens: on leur a volé LEUR argent, alors que d'autres pays les dédommageaient; ils ne réclament pas des faveurs, ils exigent ce qui est à eux et qu'on leur vole et les met ainsi dans la misère et la faim.
Pendant ce temps, les katiouchotes tombent encore ce soir sur Sdérote comme chaque jour, et Olmert s'occupe de deux choses seulement: transmettre les territoires juifs et expulser les Juifs de Hebron après qu'ils aient racheté des locaux que les Arabes avaient volé après en avoir tué les Juifs, et cela dans une zone qui n'est nullement au coeur de la ville arabe. Sous l'argument fallacieux que, en plus de la légalité totale de leur arrivée dans les locaux achetés, ils n'ont pas reçu une autorisation supplémentaire de l'armée. Et, de plus, le gouvernement avec mépris leur déclare qu'ils devront payer les frais de leur expulsion par l'armée. Aucune limite à la haine de soi. Et aucune pudeur. Lisez tout cela sur le site http://www.worldnetdaily.com (lien) et sa traduction en français ci-dessous de l'article complet .
Tout cela en Israël. Que dirait-on si un autre pays se comportait ainsi contre des Juifs?
Dernière minute: ce matin, Olmert et son ministre des Finances, sans aucune pudeur, inversent et détournent les faits et vont jusqu'à accuser ces rescapés de la Choa dans la faim de porter atteinte au souvenir de la Choa et à la mémoire des victimes de la Choa en portant leurs habits et signes lors de la manifestation.
-----------------------------------------------------Traduction de l'article de
http://www.worldnetdaily.com/news/article.asp?ARTICLE_ID=56981

Adaptation française de Sentinelle 5767. S'y reporter ©
JERUSALEM – Peu après avoir ordonné aux forces de sécurité de détruire une synagogue construite par des Juifs pour prier près du Tombeau de Joseph, le troisième lieu saint du judaïsme, le Premier Ministre Ehud Olmert a désormais dirigé ses forces pour expulser deux familles installées dans un marché dans les secteurs juifs de Hébron, la plus vieille communauté juive dans le monde.
Les expulsions sont prévues lundi. Israël déclare que l’occupation du marché par les deux familles est illégale parce que leur arrivée n’était pas coordonnée avec l’armée israélienne.
Le marché en question, désormais converti en deux petits appartements, a été construit en 1929 après les émeutes arabes qui ont temporairement expulsé les Juifs de Hébron – première occurrence où la ville s’est retrouvée sans présence juive en plus de 2.500 ans. Depuis plus de 30 ans, un signe était peint sur le marché, se vantant en arabe que la structure avait été bâtie sur une propriété juive volée.
Des marchands arabes ont installé illégalement une échoppe sur le marché, mais se sont vues demander par Tsahal d’évacuer, après qu’une série de conflits ait éclaté au milieu des années 1990. Bien que le marché ait été volé par les Arabes, la communauté juive de Hébron a racheté le marché à ses occupants arabes d’origine en 2001.
En janvier 2006, des familles juives ont pris place pour renforcer les liens juifs dans cette zone, après le meurtre d’un nourrisson par un tireur palestinien, à peu de distance du marché.
Le marché, intégré à l’intérieur de la communauté juive de Hébron, est adjacent à plusieurs appartements juifs et à des bâtiments municipaux juifs. Il n’est pas situé dans un voisinage arabe. Il ne nécessite pas de protection nouvelle originale par des soldats de Tsahal patrouillant déjà sur zone.
Malgré la récente signature des propriétaires d’origine du marché à la communauté juive de Hébron, ainsi que la décision de la Cour Suprême statuant que la structure était propriété juive, la gouvernement considère l’occupation de la place du marché comme illégale, déclarant que les familles vivant à l’intérieur n’ont pas négocié leur arrivée avec Tsahal.
Après une impasse avec l’armée l’an passé, les Juifs qui avaient emménagé dans le marché ont décidé de partir, en yant reçu la promesse d’officiels de l’armée de pouvoir revenir quelques mois plus tard, après que les procédures de la Cour – qui estimait la propriété juive – aient travaillé avec Tsahal à vérifier la légalité de la résidence juive.
Mais le procureur général d’Israël cassa la décision de la Cour Suprême, et déclara que les résidents ne pouvaient s’y installer.
Pourtant, deux familles juives s’y sont réinstallées récemment, et le gouvernement Olmert ordonna immédiatement qu’elles soient évacuées dès lundi, menaçant même que les familles aient à rembourser Tsahal pour les frais de leur évacuation.
Shlomit Bar-Kochba, qui était parmi ceux d’accord pour évacuer en janvier 2006, se réinstalla dans le marché avec son mari et ses huit enfants. Elle déclara au ‘Jerusalem Post’ qu’elle était choquée par l’intérêt du gouvernement Olmert concernant son choix.
« Nous ne pensions pas que cela intéresserait qui que ce soit que nous revenions » dit-elle. « Je pensais que cela n’interférait pas avec quiconque. Nous sommes revenus dans le plus grand calme. Nous n’avons pas fait de bruit ou de fête ».
“L’accord était que partirions en janvier, et que nous serions autorisés à revenir peu après”, dit-elle, expliquant que quand l’accord ne s’est pas conclu des mois plus tard, sa famille décida de ne pas attendre davantage.
Il lui semblait illogique, dit-elle au ‘Post’, que le gouvernement soit dérangé par leur présence dix mois plus tard, expliquant qu’aucune mesure de sécurité supplémentaire n’était nécessaire, et que son foyer est installé sur une terre, propriété juive.
Hébron est le siège de la tombe des Patriarches, considérée comme le lieu de repos éternel des patriarches et des matriarches bibliques. Des Juifs ont vécu à Hébron depuis des milliers d’années. Il existe des comptes des tribunaux de la communauté juive de la ville à travers les époques byzantine, arabe, mamelouke et ottomane.
En 1929, à la suite d’un pogrome arabe où 67 Juifs furent assassinés, la totalité de la communauté juive de la ville s’enfuit de la ville d’Hébron – dont le marché – devenue temporairement vide de Juifs.
La décision d’Olmert, d’isoler pour une évacuation deux familles juives vivant dans des quartiers juifs de Hébron, a été mise en question ici par des dirigeants religieux.
Alors que les projets de construction considérés illégaux dans des villes juives de la Rive Occidentale sont régulièrement rasés au bulldozer ou évacués par le gouvernement, le bureau d’Olmert n’a pris aucune mesure contre des centaines de milliers de Palestiniens vivant dans des avant-postes illégaux sur la Rive Occidentale et Jérusalem.
WND [World Net Daily] a déjà montré comment le gouvernement israélien a autorisé des Palestiniens et les Nations Unies à construire illégalement sur des centaines d’acres de terres, propriétés juives, à Jérusalem, achetés par le Fond National Juif, organisation juive siégeant aux USA, ayant recours à des fonds de donateurs juifs, sollicités dans l’objectif d’une installation juive. Des dizaines de milliers de Palestiniens vivent sur une terre à Jérusalem, propriété juive, récemment isolée des secteurs juifs de Jérusalem par la barrière de sécurité.
WND a aussi rapporté auparavant que la ville de Jérusalem, sous la direction d’Olmert, a détruit des dossiers documentant des centaines de projets illégaux de construction arabe à travers les secteurs orientaux de Jérusalem, hébergeant des dizaines de milliers de Palestiniens, selon un rapport du ‘Jerusalem Forum’, qui fait la promotion de la construction dans la ville.
Aryeh King, président du ‘Jerusalem Forum’, a déclaré que les travailleurs municipaux de Jérusalem, lui ont rapporté qu’ils avaient reçu instruction du bureau d’Olmert d’ignorer les constructions palestiniennes illégales à Jérusalem.
« Ehud Olmert a donné l’ordre de traiter le problème et de ne pas mettre les forces de Tsahal en devoir de détruire les complexes arabes illégaux » a déclaré King. « Des travailleurs municipaux de haut rang ont déclaré qu’Olmert a dit de ne pas se soucier des maisons arabes illégales parce que en définitive, l’Est de Jérusalem serait donné à l’Autorité Palestinienne ».
La synagogue de la tombe de Joseph détruite par les forces israéliennes
L’ordre d’Olmert d’évacuer les deux familles du marché juif de Hébron survient juste quelques jours après que le Premier Ministre ait donné l’ordre à ses forces de sécurité de détruire une synagogue utilisée par des Juifs pour prier près du Tombeau de Joseph, troisième lieu le plus saint du judaïsme, et lieu de sépulture présumé du patriarche biblique, Joseph – le fils de Jacob vendu par ses frères en esclavage, devenu plus tard vice-roi d’Egypte.
Selon les accords d’Oslo de 1993, qui accordèrent un territoire stratégique à proximité aux Palestiniens, la Tombe de Joseph était supposée demeurer accessible aux Juifs et aux Chrétiens. Mais après des attaques répétées contre les fidèles juifs sur le lieu saint par des bandits armés associés aux milices du dirigeant de l’OLP d’alors, Yasser Arafat, le Premier Ministre Ehud Barak ordonna en octobre 2000 un retrait unilatéral d’Israël de la zone.
La Tombe est située près de la ville moderne de la rive Occidentale de Naplouse, la Sichem biblique.
Actuellement, un pèlerinage juif sur le Tombeau de Joseph n’est légal que plusieurs fois par an en convois protégés par Tsahal. Pourtant, certains Juifs tentent régulièrement des visites clandestines sur le lieu saint.
Des étudiants juifs ont construit l’an passé une structure sur le Mont Guerizim de la Rive Occidentale, qui se trouve juste en dehors de la zone du Tombeau. La structure a été utilisée comme synagogue, et a été construite sur le Mont de façon que les Juifs puissent prier et étudier la Torah aussi près que possible du site du Tombeau. Des douzaines d’étudiants juifs se sont rassemblés quotidiennement à la synagogue improvisée.
Mais le bureau d’Olmert et les officiels du gouvernement israélien ont considéré la structure – qu’ils ont refusée de nommer synagogue – illégale, parce qu’elle a été construite sans permis gouvernemental.
Lundi dernier, sous les ordres directs d’Olmert, l’administration des terres civiles d’Israël a détruit la structure.
La Torah décrit comment Jacob a acheté une parcelle de terre à Sichem, qui fut donnée en héritage à ses fils et utilisée pour inhumer de nouveau Joseph, dont les ossements furent ramenés d’Egypte pendant l’exode juif. Les fils de Joseph, Ephraïm et Menasseh, seraient aussi enterrés sur ce site.
Comme il est décrit dans la Torah, peu avant sa mort, Joseph demanda aux Israélites de promettre qu’ils réinstalleraient ses ossements en terre de Canaan – l’Israël biblique. Cette promesse fut tenue quand, selon la Torah, les restes de Joseph furent emportés d’Egypte par les Juifs, et inhumés de nouveau sur la parcelle de terre que Jacob avait achetée auparavant à Sichem, considérée comme le site du Tombeau. Les archéologues modernes confirment que Naplouse est la cité biblique de Sichem.
Yehuda Leibman, qui était directeur d’une Yeshiva construite près du site jusqu’au retrait du Tombeau de Joseph en 2000, explique : « Les sages nous ont dit que trois sites que le monde ne peut revendiquer ont été volés au Peuple juif : le Mont du Temple, le Caveau des Patriarches, et le Tombeau de Joseph ».
Il existe des preuves suggérant que depuis plus de 1000 ans, des Juifs de diverses origines ont prié sur le Tombeau de joseph. Les Samaritains, tribu locale qui suivent une religion fondée sur la Torah, disent qu’ils font remonter leur lignage jusqu’à Joseph lui-même, et qu’ils priaient sur le site du Tombeau depuis plus de 1700 ans.
Israël a d’abord regagné le contrôle de Naplouse et du voisinage du site du Tombeau de Joseph lors de la Guerre des Six Jours en 1967. Les Accords d’Oslo signés par Arafat et le Premier Ministre Yitzhak Rabin appelaient à placer la zone environnant le Tombeau sous la juridiction palestinienne, mais autorisaient la poursuite des visites sur le site, et la construction d’un avant-poste militaire israélien près du Tombeau, pour assurer la sécurité de l’accès des Juifs.
Après le transfert du contrôle de Naplouse et de la zone dans l’ensemble environnant le Tombeau aux Palestiniens au début des années 1990, il y eut une série d’éruptions de violences, au cours desquelles des émeutiers arabes et des bandits armés des milices du Fatah d’Arafat tirèrent sur des fidèles juifs, et sur l’avant-poste militaire près du Tombeau.
Six soldats israéliens furent tués, et beaucoup d’autres, dont des étudiants de la Yeshiva, furent blessés en septembre 1996 quand des émeutiers palestiniens et des bandits armés du Fatah tentèrent de s’emparer du Tombeau. Finalement, les soldats israéliens reprirent le contrôle du site.
Les Palestiniens continuèrent d’attaquer le Tombeau de Joseph avec des tirs réguliers, et le jet de bombes incendiaires et de cocktails Molotov. La sécurité des Juifs sur le site devenait de plus en plus difficile à maintenir. Des rumeurs circulèrent en 2000 selon lesquelles Barak évacuerait l’avant-poste militaire, et donnerait le tombeau à Arafat comme « geste de volonté de paix ».
Au début de 2000, l’armée israélienne commença à empêcher les visites juives sur le Tombeau certains jours, du fait de la perspective de violence arabes.
Après les pourparlers de paix sous la médiation des USA à Camp David en septembre 2000, Arafat revint sur la Rive Occidentale et entama l’intifada.
Pendant la semaine sanglante d’octobre 2000, les bandits armés du Fatah attaquèrent de façon répétée le Tombeau de Joseph, tuant deux israéliens, et en blessant des douzaines, amenant Barak à ordonner une évacuation complète du troisième lieu le plus saint du judaïsme le 6 octobre 2000.
Moins d’une heure après la retraite israélienne, des émeutiers palestiniens s’emparèrent du Tombeau de Joseph et commencèrent de mettre à sac le site. Des foules palestiniennes auraient déchiré des livres, détruisant des lieux de prière, et pilonnant des gravures à l’intérieur du Tombeau.
Des Palestiniens hissèrent un drapeau musulman sur le Tombeau. Amin Maqbul, un officiel du bureau d’Arafat, visita le Tombeau pour y faire un discours déclarant : « aujourd’hui, c’est la première étape de la libération [de Jérusalem] ».
Un journaliste de la BBC décrivit la scène : « Le site était réduit en ruines fumantes – pavoisé de drapeaux palestiniens et islamiques – sous les acclamations d’une foule arabe… »
Le 10 octobre, des Palestiniens commencèrent la construction d’une mosquée sur les décombres du Tombeau proche de l’installation de la Yeshiva. Des ouvriers peignirent le dôme de l’ensemble en vert, la couleur islamique.